Il y a 100 ans, le 21 janvier 1924, mourait Vladimir Illitch Oulianov, mondialement connu sous le nom de Lénine comme le principal dirigeant du parti bolchevik et de la révolution d’Octobre 1917, en Russie.

Aujourd’hui (comme hier), les historiens et les journalistes bourgeois dépeignent Lénine comme un dictateur sanguinaire et un précurseur de Staline. La plupart des dirigeants réformistes du mouvement ouvrier ne s’élèvent pas au-dessus de cette calomnie. Ce faisant, tous cherchent à dissuader les jeunes et les travailleurs de se tourner vers les idées de Lénine. Et pour cause : elles sont toujours d’une actualité brûlante.

La firme danoise Novo Nordisk a pris la tête d’une véritable ruée vers l’or de l’industrie pharmaceutique sur les médicaments amaigrissants, avec son « Semaglutide » (plus connu sous les appellations « Ozempic » ou « Wegovy »). Nourrie par le matraquage publicitaire sur les réseaux sociaux mais aussi par les financements des organismes de santé publique, la demande pour ces produits a explosé depuis 2021. Cela s’est traduit par des bénéfices énormes pour les grandes entreprises pharmaceutiques : Novo Nordisk et Pfizer ont déclaré respectivement 3,5 milliards et 10 milliards de dollars de chiffre d’affaires, rien que pour le premier trimestre de l’année 2023. Novo Nordisk a même atteint, à un moment, une valeur en bourse supérieure au PIB du Danemark ! C’est toute l’industrie pharmaceutique qui salive aujourd’hui face à la perspective des profits juteux que représentent ces médicaments.

Lorsque je me lève le matin, que je mets mes chaussures et que je fais mes lacets, je me demande souvent « Qui a fait ces chaussures ? ». Et quand je m'assois à table pour prendre mon petit-déjeuner, je me demande : « Qui a fabriqué cette table et qui a travaillé dans la ferme d'où provient l'avoine de mon porridge ? » Lorsque je dois me rendre à l'hôpital pour un examen, je me demande à quelle classe appartient l'infirmière. Vous vous demandez peut-être pourquoi je me pose ces questions. Eh bien, nous sommes bombardés par l'idée que la classe ouvrière n'existe plus, qu'elle a été abolie et que nous appartenons tous, dans une large mesure, à la « classe moyenne ».

La profonde crise du capitalisme entraîne une crise de l’ordre international qui avait émergé dans la foulée de la chute de l’Union soviétique, au début des années 90. Le déclin relatif de l’impérialisme américain s’accompagne d’une montée en puissance de la Chine et d’une attitude de plus en plus défiante de la part de la Russie.

Nous présentons ici la Foire aux Questions dédiée à l’idée de « l'entraide » comme stratégie politique différente et opposée à la conception marxiste de construction d’un parti politique ouvrier. Cette rubrique a été rédigée par nos camarades de la section américaine de la TMI suite aux nombreuses questions qui leur ont été posées à ce sujet.

Nous expliquons pourquoi les «politiques identitaires», si dominantes aujourd’hui, ne peuvent pas libérer de l’oppression les femmes, les LGBT ou les Noirs – aussi radicale que puisse être parfois leur rhétorique. Nous avons besoin de méthodes de lutte de classe révolutionnaire.

Certains courants féministes avancent l’idée que la notion de prostitution devrait être abandonnée et remplacée par celle de « travail du sexe ». Autrement dit, la prostitution serait assimilable à toute autre forme de travail et devrait être reconnue comme telle. Selon la militante féministe Morgane Merteuil (entre autres), la prostitution serait même un outil dans la lutte contre le capitalisme et pour l’émancipation des femmes.

À l'heure actuelle, la majorité des tâches ménagères et du travail du care incombe aux femmes. Pour mettre fin à ce fardeau, nous devons transformer la société afin d'automatiser et de socialiser ces tâches. Le combat pour la libération est un combat pour la révolution.

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