Le vendredi 9 septembre, vers 11 heures, le Maroc a été frappé par un puissant tremblement de terre d'une magnitude de 6,8 sur l'échelle de Richter, selon l'Institut d'études géologiques des États-Unis. L'épicentre se trouvait près d'Oukaïmden, à environ 75 kilomètres au sud-ouest de Marrakech. Des milliers de personnes ont perdu la vie dans une catastrophe dont l'impact a été aggravé par la négligence criminelle et l'incompétence du régime.

La crise économique au Maroc est très profonde. Selon la Banque Mondiale, « le choc du COVID-19 pousse brusquement l'économie marocaine dans une grave récession, la première depuis 1995. »[1] Pour sa part, le ministre des Finances, Mohamed Benchaâboun, estime que la conjoncture actuelle est « périlleuse » [2].

Le régime marocain détient plus de 500 prisonniers politiques, selon le président de l'Association marocaine des droits de l'Homme, Aziz Ghali. Parmi eux, les détenus du Hirak du Rif, le mouvement de Jaradah, des syndicalistes, des rappeurs, des blogueurs, un journaliste… Bref, tout le monde.

Le régime marocain réprime durement le Rif en révolte. Vendredi dernier, le 26 mai, les croyants de la mosquée d’Al-Hoceima ont été surpris et offensés en entendant les sermons des chefs religieux.

Les masses ripostent avec colère contre le régime du roi Mohammed VI. Outrés, des dizaines de milliers de Marocains sont descendus dans les rues le weekend dernier, après qu’un vendeur de poisson ait trouvé la mort, broyé par un camion poubelle alors qu’il tentait de récupérer sa marchandise confisquée par la police locale.

mohamed.jpgDepuis le 18 mai 2011, le camarade Mohamed Ghalout, un militant étudiant de la « Voix démocratique basiste » dans les rangs de l’Union nationale des étudiants marocains, est détenu dans les prisons de la dictature alors que son audition a été reportée pour la deuxième fois. Il a été arrêté sur des accusations fausses et il subit un procès politique injuste.

 

Depuis le début de l’année, les hommes politiques et observateurs bourgeois célèbrent « l’exception marocaine ». Ils affirment que le Maroc ne connaîtra pas de scénario « à la tunisienne ». Comprenez : c’est un pays réformateur et progressiste .

Nos camarades marocains nous ont fait parvenir l’appel à la solidarité suivant : Depuis le samedi 7 juin, la ville de Sidi Ifni, au Maroc, est assiégée par différentes forces de répression : armée, gendarmerie, etc. La population vit dans un état de terreur à cause des assauts policiers contre les maisons, des pillages et des arrestations.

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