×

Avertissement

JUser::_load : impossible de charger l'utilisateur ayant l'ID 74

[L'article qui suit est un article de nos camarades canadiens qui a été adapté]

Un des thèmes récurrents qui revient souvent durant nos congrès, dans chacun des plus de 45 pays où nous sommes présents, est l’éducation théorique. Sans elle, nous pourrions être des milliers de membres à travers le monde, avoir une solide organisation ainsi que de nombreux journaux hebdomadaires & des publications quotidiennes sur les réseaux, et tout cela pourrait s’effondrer comme un château de cartes. De nombreuses organisations socialistes ou communistes ont connu une croissance impressionnante pour ensuite disparaître quelques années plus tard. À chaque fois, la cause fondamentale était une erreur dans les idées, un mépris de la théorie et de l’éducation, ou les deux.

En janvier dernier, nous annoncions la sortie du 1er numéro de notre revue théorique trimestrielle : Défense du marxisme. Entièrement consacré aux idées et aux combats de Lénine, ce numéro a été diffusé avec succès par les militants de la Tendance Marxiste Internationale (TMI) en France, en Belgique, en Suisse et au Québec.

Certaines des idées et des pratiques du courant « opéraïste » italien refont surface aujourd’hui sur le terrain syndical au sein de groupes anarchistes et staliniens. Alessandro Giardiello, de la section italienne de la TMI (Sinistra Classe Rivoluzione), nous explique l’origine, les idées et l’impact du courant opéraïste dans les années 60 et 70.

Journée de formation et de discussion
Première session à 14h00 :
La guerre et l'impérialisme aujourd'hui
Deuxième session à 16h00 :
Une société alternative est-elle possible et pourquoi avons-nous besoin d'une révolution pour cela ?

Dans cet article, Alan Woods pose une question extrêmement pertinente pour les révolutionnaires : pourquoi, si le capitalisme est à l’agonie, ce système n’a-t-il pas encore été renversé ? En répondant à cette question, il explore les lois qui régissent les révolutions et le développement de la conscience, ainsi que le rôle décisif que joue le facteur subjectif de la direction révolutionnaire dans le processus historique.

Voici la nouelle publication de Révolution sur la lutte contre les oppressions LGBT et pour la révolution socialiste. Elle compte 40 pages et est en vente auprès de nos militants pour 2 euro. Pour recevoir la brochure chez vous verser 5 euros (frais de port inclus) sur IBAN BE15 0011 3702 7330 BIC GEBABEBB avec mention 'Brochure LGBT'. Lisez l'introduction à la brochure.

L’invasion militaire russe de l’Ukraine a catapulté soudainement la question de la guerre au centre des préoccupations de millions de personnes.

 
 
 

Ce texte est composé d’extraits de La Révolution trahie (1936), un livre de Léon Trotsky sur la dégénérescence stalinienne de la Révolution russe. Ci-dessous, Trotsky analyse les causes et conséquences de la contre-révolution stalinienne dans le domaine des droits des femmes.

La philosophie de Georg W. F. Hegel (1770-1831) a joué un rôle déterminant dans la genèse du socialisme scientifique. Ses deux fondateurs, Karl Marx et Friedrich Engels, ont commencé leur vie intellectuelle comme disciples de Hegel, dont ils ont assimilé et développé l’enseignement le plus précieux : la méthode de pensée dialectique. Et malgré tous les accomplissements ultérieurs de la philosophie marxiste, les écrits de Hegel figurent toujours parmi les sommets de la pensée dialectique.

Le capitalisme est en crise à l'échelle mondiale. La classe dirigeante attribue la crise au coronavirus. Mais ce virus ne fait que faire remonter à la surface les contradictions qui se sont accumulées depuis des décennies au sein du système capitaliste. Cela ouvre une nouvelle période historique de turbulences, d'instabilité et de lutte des classes intense.

Louis XIV aurait dit un jour : “L’Etat c’est moi’. Depuis le renversement des monarchies féodales, l’Etat a sensiblement changé sa représentation. Maintenant, nous sommes toutes et tous censés être l’Etat.

Le destin posthume du dirigeant communiste Antonio Gramsci (1891-1937) est un cas flagrant d’embaumement de la pensée politique d’un marxiste révolutionnaire. Très rares sont ceux qui le critiquent, y compris parmi les réformistes les plus acharnés. En Italie, à partir de la Deuxième Guerre mondiale, la bureaucratie stalinienne du Parti Communiste Italien (PCI) a utilisé Gramsci pour justifier chaque tournant à droite de sa politique, y compris le « Compromis historique », c’est-à-dire l’alliance du PCI avec la Démocratie Chrétienne, prônée à l’apogée de la lutte des classes des années 1970.

Les dernières années ont vu un renouveau de la lutte contre l’oppression des femmes à une échelle internationale. Des mouvements pour le droit à l’avortement en Irlande, en Argentine et en Pologne, la marche mondiale des femmes contre Trump, la grève féministe en Espagne : une nouvelle génération entre sur la scène politique et souhaite lutter contre les inégalités et la violence auxquelles les femmes restent confrontées. Ces jeunes veulent changer profondément la société, et cherchent les idées pour y arriver.

Parmi les arguments souvent avancés par les (ex-)staliniens et les réformistes contre le marxisme, il en est un qui occupe une place particulière : une « révolution mondiale » serait utopique car, nous dit-on, « la révolution ne peut pas éclater dans tous les pays en même temps » ! Un argument imparable ?

Des dirigeants de plusieurs partis de la « gauche radicale », notamment en Europe, se réclament d’un « populisme de gauche ». C’est le cas de dirigeants de Podemos, en Espagne, mais aussi de dirigeants de la France insoumise. En Belgique des dirigeants du PS comme Paul Magnette ou des syndicalistes de la FGTB y font référence. Parmi les intellectuels qui ont tenté de donner un fondement théorique au « populisme de gauche », Ernesto Laclau et Chantal Mouffe occupent une place centrale.

Nous publions ci-dessous de larges extraits d’un article publié récemment par nos camarades de Lucha de clases, section espagnole de la Tendance Marxiste Internationale. Il s’agit d’une analyse marxiste – et critique – des idées de Mouffe et de Laclau.

Aujourd’hui, c’est exactement le 170ème anniversaire de la publication du Manifeste Communiste. Rares sont les livres qui ont autant marqué l’histoire et le destin de l’humanité. A l’occasion de cet anniversaire nous republions un article d’Alan Woods rédigé lors des 150 ans du Manifeste.

Article écrit par nos camarades de la Tendance Marxiste Internationale au Québec.

Il y a 150 ans, Karl Marx, le fondateur du socialisme scientifique, publiait son opus magnumLe Capital. Cet ouvrage colossal représente l’aboutissement des recherches de Marx sur les mécanismes fondamentaux du système capitaliste. Cent cinquante ans après Le Capital, à l’heure où les économistes libéraux échouent lamentablement à comprendre comment le développement du capital a pu mener l’économie capitaliste au bord du gouffre, les idées de Marx – qui étaient perçues jusqu’à récemment par bien des « intellectuels » bien-pensants comme désuètes, archaïques – ressurgissent et montrent toute leur actualité.

La crise du capitalisme a ouvert une période de questionnement et de mouvements de masse tout autour du globe. Des Indignados espagnols aux manifestations à la place Syntagma en Grèce, en passant par Nuit Debout en France, la jeunesse se lève et tente de défier le système capitaliste. Nous avons également vu, au cours des dernières années, de nombreux mouvements de masse contre les multiples formes d’oppression que les différentes couches de la classe ouvrière subissent sous le capitalisme.

L’allocation universelle (AU) , un revenu de base inconditionnel offert aux citoyens, a fait sa place dans le discours économique des dernières années, trouvant des défenseurs autant au sein de la droite que de la gauche, qui y voient une solution aux symptômes et aux maux qui affligent le capitalisme frappé par la crise. Tradcution de l'article d''Adam Booth, Universal basic income: utopian dream or libertarian nightmare ?  (In Defence of Marxism).

Vous trouverez ici le document audio d'une présentation par Vincent R. Beaudoin, militant à La Riposte socialiste (section francophone-candienne de la TMI), consistant en une introduction à la théorie économique marxiste.

Cet article fut originalement publié le 12 mars 2014 sur le site web de nos camarades britanniques de la Fédération étudiante marxiste (Marxist Student Federation).

Les idées du féminisme ont traditionnellement trouvé un soutien dans les universités, et ces idées bénéficient actuellement d'un regain de popularité parmi les étudiant-es. À une époque où les idées du marxisme trouvent également un écho croissant dans le mouvement étudiant, quelle attitude les marxistes prennent-ils envers les différentes idées féministes? Jusqu'où ces écoles de pensée sont-elles compatibles? Quels sont les points de désaccord entre elles? Et qu'est-ce que cela signifie que de s'appeler une « féministe-marxiste » ?

La crise mondiale qui a éclaté en 2008 est un tournant de l’histoire, comme le fut la crise de 1929. Elle a et aura de conséquences colossales de différentes natures : sociales, politiques, diplomatiques, militaires – mais aussi idéologiques. A gauche, les eaux stagnantes des vieux programmes réformistes seront balayées par une radicalité nouvelle. Face au chaos du « libre marché », l’objectif de socialiser et planifier l’économie au profit du plus grand nombre occupera une place de plus en plus importante dans les débats du mouvement ouvrier. Ce processus idéologique adoptera différents rythmes et formes, suivant les pays. Mais partout il trouvera sa voie. Comme l’écrivait Victor Hugo : « Rien n’est plus puissant qu’une idée dont l’heure est venue ».