« Seuls, l’enthousiasme frais et l’esprit offensif de la jeunesse peuvent assurer les premiers succès dans la lutte » – Trotsky, Le Programme de transition

Le samedi 27 septembre, comme sortis de nulle part, des groupes de jeunes sont descendus dans les rues de nombreuses grandes villes marocaines, notamment Casablanca, Rabat, Marrakech, Tanger, Fès, Meknès, El Jadida et Tétouan. Ils ont répondu à un appel lancé sur les réseaux sociaux par des jeunes se présentant comme le mouvement GenZ212.

Quelle évolution fulgurante et inattendue ! Quelle époque ! Qui aurait anticipé l’émergence d’un tel mouvement ? Eh bien, nous, marxistes et communistes révolutionnaires, l’avions prévu. Dans notre récent document de perspectives Le monde sens dessus dessous – un système en crise :

« Il y a une accumulation de matière combustible dans le monde entier. La crise du système capitaliste, sous toutes ses formes, a provoqué une succession de soulèvements révolutionnaires. La question n’est pas de savoir s’il y aura des mouvements révolutionnaires dans la période qui s’ouvre : cela ne fait aucun doute. La vraie question est de savoir s’ils déboucheront sur une victoire de la classe ouvrière. »

C’est bien là l’enjeu, y compris pour le mouvement actuel.

Qu'est-ce que GenZ212 ?

« Gen Z » désigne la génération née à la fin des années 1990 et au début des années 2000, tandis que « 212 » est l'indicatif international du Maroc : c’est donc clairement un mouvement de jeunesse marocaine.

Leur déclaration est sans ambiguïté :

« Nous sommes la jeunesse du Maroc, une nouvelle génération. Nous affirmons clairement que nous n'appartenons à aucun parti politique, syndicat ou organisation. Notre mouvement est indépendant et pacifique, et vise à exprimer nos revendications sociales et humaines. »

Parmi leurs principales revendications :

  • une éducation publique gratuite et de qualité, garantissant l’égalité des chances et luttant contre la surpopulation et le décrochage scolaire ;
  • des soins de santé publics décents, dotés d’infrastructures adaptées, d’équipements modernes et de médecins en nombre suffisant dans toutes les régions ;
  • des opportunités d’emploi équitables permettant aux jeunes de bâtir un avenir digne ;
  • la lutte contre la corruption, le favoritisme et le népotisme, avec transparence et responsabilité dans le recrutement et l’administration publique ;
  • une véritable justice sociale au bénéfice des régions pauvres et marginalisées.

Ils insistent : leurs actions sont « pacifiques, conscientes, disciplinées et respectueuses de la loi ». Un code de conduite a même été établi : pas de violence, pas de vandalisme, pas d’atteinte à la propriété publique ou privée – seulement la voix d’une jeunesse libre.

Le mouvement s’inscrit dans la vague mondiale de mobilisations de la jeunesse, comme celles observées au Népal, en Indonésie, au Kenya, à Madagascar, en France et dans d'autres pays. Partout, les jeunes rejettent des conditions de vie écrasées par le capitalisme, qui les prive de leur présent et de leur avenir.

Le mouvement GenZ212 n’est pas une mode importée ni une simple imitation : il est le produit des réalités marocaines, l’expression directe des souffrances de la jeunesse ouvrière du pays. Il est similaire à ses homologues non seulement par son nom et ses méthodes de mobilisation, mais aussi par ses revendications et la forme de ses manifestations.

Les similitudes avec les mouvements de jeunesse dans d'autres pays s'expliquent par les conditions comparables créées partout par le capitalisme mondial. Les mêmes causes conduisent aux mêmes résultats.

Conditions de vie des jeunes

Si l’appel lancé a suscité une telle réponse, c’est que les conditions de vie des jeunes sont devenues insupportables. La génération née sous le règne de Mohammed VI – depuis le tournant du millénaire – n’a connu que crise, chômage et précarité.

Les chiffres sont accablants : 25,2 % des jeunes de 15 à 24 ans ne sont ni scolarisés, ni employés, ni en formation – soit 1,5 million de personnes. En élargissant jusqu’à 35 ans, ce sont 4,3 millions de jeunes marginalisés et sans emploi. Un gaspillage criminel du potentiel d’une génération entière.

En 2024, le taux de chômage national est passé de 13 % à 13,3 %. Les jeunes sont les plus touchés : 36,7 % chez les 15-24 ans et 21 % chez les 25-34 ans. Chez les diplômés, la situation est catastrophique : plus de 60 % étaient sans emploi en 2022.

Face à cette impasse, les jeunes descendent dans la rue pour défendre leur avenir, leur dignité et leur droit à une vie décente. Ni répression ni mensonges ne pourront les amener à accepter l’inacceptable.

Le mouvement GenZ212 est devenu le point de ralliement de cette colère, gagnant la sympathie d’une partie croissante de la classe ouvrière et des secteurs populaires.

Cette mobilisation s’inscrit dans un climat de contestation déjà vif au Maroc : manifestations contre la vie chère dans les villes, marches rurales réclamant des routes, des écoles, des médecins, protestations régulières contre la normalisation avec Israël. Loin d’être un surgissement spontané, GenZ212 prolonge une colère exprimée depuis longtemps, que l’on retrouve dans les chants contestataires des « Ultras » dans les stades ou encore dans la vague d’émigration massive des jeunes en quête d’un avenir meilleur.

Déroulement des événements

La première étincelle a été l’incident tragique à l’hôpital d’Agadir, où huit femmes sont mortes en maternité, conséquence de décennies d’austérité et de démantèlement du secteur public au profit du privé.

Des groupes de jeunes ont émergé sur les réseaux sociaux, conduisant à la formation du mouvement GenZ212. Les discussions ont rapidement évolué vers des appels à l'action sur le terrain dans plusieurs villes marocaines.

Dès fin août 2025, les premiers hashtags #GENZ212 et #جيل_زد circulaient sur Instagram et TikTok, relayant de courtes vidéos dénonçant le coût de la vie et la dégradation des services publics. Début septembre, des pages dédiées sont créées et appellent à manifester. Mi-septembre, des affiches numériques fixent la date : samedi 27 septembre. L’appel se répand comme une traînée de poudre dans les universités et les lycées.

Santé, éducation et lutte contre la corruption

La santé et l’éducation au Maroc illustrent la faillite d’un système capitaliste qui sacrifie la société à la logique du profit.

Selon le rapport officiel Le Maroc en chiffres de la Haute Commission du Plan, le Maroc ne comptait en 2022 que 29 000 médecins (public et privé confondus), soit 7,8 pour 10 000 habitants – un chiffre dérisoire dans un pays aussi riche en ressources naturelles. À titre de comparaison : 19 en Libye, pays en guerre, et 84 à Cuba, malgré la pauvreté et le blocus.

En matière d'éducation, rien qu'en 2022, plus de 334 000 élèves ont abandonné l'école primaire et secondaire. Le Maroc se classait 75e sur 79 pays au test PISA en lecture et mathématiques, tandis que 30 % des adultes demeurent analphabètes.

La corruption est répandue à tous les niveaux. Selon le rapport 2024 de Transparency International, le Maroc a obtenu un score de 37 sur 100 dans l'indice de perception de la corruption, se classant 99e sur 180 pays au niveau mondial.

Dans tous les pays, le pouvoir judiciaire est au service de l'État bourgeois et défend les intérêts de la classe dirigeante. Au Maroc, cependant, il s'agit d'un appareil corrompu et dévoyé, même selon les normes bourgeoises.

Au Maroc, la justice, loin d’être indépendante, fonctionne comme une extension de la police politique : corrompue, arbitraire et utilisée pour neutraliser les opposants. Des affaires absurdes ou montées de toutes pièces, comme celles visant Hamid Mahdaoui, les leaders du Rif ou encore les journalistes Omar Radi et Souleiman Raissouni, illustrent cette dérive. Aux yeux de la population, le pouvoir judiciaire est devenu un symbole honni, comparable à la Bastille pour les Parisiens avant 1789.

La réponse de l'État

L’État a fait preuve d’une grande inquiétude devant ces mobilisations : déploiement massif de forces policières, présence visible sur les places publiques, parfois même dans des lieux où il n’y avait pas de manifestations, signe d’une stratégie de prévention par l’intimidation. L’État a fait preuve d’une grande inquiétude devant ces mobilisations / Image : selh04, Twitter

La répression a pris des formes classiques : charges à la matraque, usage de gaz lacrymogènes, arrestations de dizaines de personnes, la plupart relâchées rapidement, sans poursuite. Cette répression, bien que sévère, n’a toutefois pas atteint le niveau extrême que l’on constate parfois : canons à eau, renversements de manifestants par véhicules de police, ou les exécutions extrajudiciaires visant à « préserver l’ordre » et le prestige de l’État.

La raison de ce cadrage moins brutal est simple : le régime sait que la situation pourrait s’enflammer. Les revendications des jeunes résonnent avec celles de larges couches populaires, et une répression aveugle risquerait de provoquer une réaction généralisée. D’où une tentative de mêler intimidation et gestion calculée de l’affrontement.

Or, loin d’éteindre la contestation, cette stratégie a souvent eu l’effet inverse : elle a radicalisé une partie du mouvement et renforcé la solidarité, particulièrement dans le milieu étudiant.

Après la répression de samedi, GenZ212 a lancé sur Discord un nouvel appel à manifester le dimanche 28 septembre à 16 h dans plusieurs villes. L’appel a été largement suivi : Casablanca et Tanger ont connu les rassemblements les plus massifs, qui ont duré jusque tard dans la nuit. À Casablanca, des vidéos ont même montré des jeunes bloquant l’autoroute – un niveau de mobilisation inédit depuis le mouvement du 20 février, il y a plus de dix ans. Ces événements ont confirmé que la colère est loin d’être étouffée.

La position de la gauche

Certains « révolutionnaires » désespèrent devant les revendications « réformistes », « matérialistes » et « étroites » du mouvement, scandalisés lorsque ces jeunes déclarent qu'ils ne sont « ni contre la monarchie ni contre Sa Majesté le roi Mohammed VI, que Dieu le préserve », et qu'ils considèrent « le système royal comme une garantie de stabilité et d'unité nationale » et estiment que cela révèle une limite : le mouvement se contenterait de réclamer des réformes dans le cadre du régime plutôt que son renversement.

Mais cette critique procède souvent d’un idéalisme abstrait : il n’existe pas de modèle historique de « révolution pure » qui commence d’emblée avec un programme parfait, des drapeaux rouges et des portraits de Marx. La révolution de 1905, la révolution de février 1917 et même la révolution d’octobre montrent que les processus révolutionnaires naissent souvent de luttes concrètes pour le pain, la paix, et des revendications immédiates.

D’autres reprochent à GenZ212 son indépendance par rapport aux partis et syndicats. Là encore, la critique manque d’analyse : les partis et syndicats officiels ont perdu beaucoup de leur crédibilité en s’enlisant dans le carriérisme, l’opportunisme ou la collusion avec le pouvoir. Pour beaucoup de jeunes, le rejet de ces structures est un réflexe sain face à des organisations qui ne représentent plus leurs intérêts.

Lorsque les jeunes expriment leur dégoût pour ces partis, ils manifestent un instinct sain, que nous, marxistes, comprenons comme un désir d'alternative révolutionnaire – une direction audacieuse qui adopte véritablement les revendications des masses et qui est capable et disposée à se battre.

Tous les partis politiques officiels sont en faillite et complices – ils n'inspirent aux jeunes rien d'autre que du dégoût / Image : utilisation équitable

Lorsque la politique devient synonyme de carriérisme, d'opportunisme et de soumission au statu quo, au lieu de lutter pour le changer, le dégoût de la politique devient un sentiment sain et justifié. Il devient une position révolutionnaire que nous saluons, et à ceux qui l'adoptent, nous appelons à une forme de politique entièrement nouvelle : la politique socialiste révolutionnaire. C'est la seule forme de politique capable d'offrir une alternative à la pourriture qui nous entoure.

Malheureusement, les partis de gauche et les syndicats ne font pas exception à cette pourriture, car leurs dirigeants sont enlisés dans des illusions réformistes et craignent toute initiative qui pourrait échapper à leur contrôle. En conséquence, ils sont effectivement parties prenantes à un accord de facto de « paix et trêve » avec l'État.

Comme pour confirmer le rejet dont ils font l'objet de la part des jeunes, les dirigeants des partis réformistes de gauche se sont empressés, dès que l'étincelle du mouvement s'est allumée, d'occuper leurs positions habituelles et de se transformer en conseillers de l'État policier sur la manière de traiter le mouvement.

Les militants de base de ces partis ont participé aux manifestations dès le début et ont eux-mêmes été victimes de répression et d'arrestations. Mais les directions ont publié des déclarations demandant à l'État de garantir « un climat politique sain qui respecte les libertés et les droits humains », selon les termes de la Fédération de la gauche démocratique. De son côté, le Parti socialiste unifié a appelé à « écouter les revendications du peuple marocain et de la jeunesse du pays, à une répartition équitable des richesses et à la fin des politiques répressives ».

Ils devraient expliquer aux jeunes et à la classe ouvrière l'impossibilité de toute liberté ou de tout droit dans le cadre du système actuel. La répression est inhérente à la nature même d'un système qui défend les intérêts des grands capitalistes et de leurs maîtres impérialistes.

Ils profitent de l'austérité, de la privatisation de l'éducation et des soins de santé, et de toutes les politiques mises en œuvre par les gouvernements successifs. Les partis de gauche devraient préciser que la seule voie pour satisfaire les revendications de libération, de conditions de vie décentes, d'éducation et de soins de santé de qualité, est de renverser ce système et d'en construire un autre qui serve les travailleurs et les pauvres, sous leur propre contrôle.

Et maintenant ?

Jusqu'à présent, les jeunes ont fait preuve de tout le courage, le militantisme et la créativité que l'on pouvait attendre d'eux dans leurs formes de lutte et leurs slogans politiques. Mais la question qui doit maintenant être posée – avec audace et conscience – est la suivante : quelle est la prochaine étape ?

L'appareil d'État, pris au dépourvu par ces mobilisations, va bientôt retrouver son équilibre et adopter les tactiques nécessaires pour écraser le mouvement par un mélange de répression, de confinement et de tromperie. Il utilisera toute l'expérience qu'il a accumulée au fil des ans, ainsi que les services de ses esclaves réformistes et libéraux qui sont prêts à aider à orienter le mouvement vers des « voies sûres ».

Un mouvement de masse ne peut rester dans un état d'ébullition permanent sans horizon ni alternative. À un moment, le mouvement commencera inévitablement à se fatiguer et à se confondre, et les éléments les plus révolutionnaires se retrouveront isolés des masses populaires.

Il sera alors plus facile pour le régime de les isoler et de prendre des mesures de représailles à leur encontre, afin d'en faire un exemple, comme il l'a fait avec les leaders du Mouvement du 20 février, du Mouvement du Rif, des manifestations de 2017-2018 qui ont commencé à Jerada, etc.

Les porte-parole du régime se faisant passer pour des amis du mouvement et les libéraux s'empresseront alors de louer les faiblesses du mouvement : sa spontanéité, l'absence de programme politique et l'absence d'organisation. Ils diront à tous ceux qui veulent bien les écouter que la spontanéité est synonyme de pureté, que l'organisation est un carcan et qu'il vaut mieux laisser le mouvement à ce stade initial.

Ils loueront les dirigeants du mouvement, les qualifiant de jeunes éduqués, polis et bien élevés, et leur conseilleront d'éviter les quartiers populaires et les jeunes des quartiers pauvres – les « mauvais », les « violents », les « ignorants » – et de s'abstenir de se rendre sur les lieux de travail, car ces endroits « ne leur conviennent pas ».

Il n'y a rien de plus désastreux que de tels conseils – ce sont les conseils de l'ennemi à son ennemi, et ils ne peuvent servir les intérêts du mouvement. Ils veulent que le mouvement reste sous contrôle, isolé de sa base populaire et sans boussole, afin qu'il puisse être facilement épuisé et écrasé.

Ils abandonneront alors leurs masques souriants, dévoileront leurs visages hideux et brandiront contre vous la même bannière de guerre qu'ils ont brandie contre les jeunes de Jerada, du Rif et les militants du 20 février avant eux : « Malheur aux vaincus ! »

À vous, jeunes en lutte, nous, marxistes, nous disons : nous devons faire exactement le contraire de ce que ces ennemis conseillent si nous voulons que le mouvement se développe et atteigne ses objectifs !

Les manifestations et même les marches, à elles seules, ne peuvent pas satisfaire les revendications du mouvement / Image : utilisation équitable

Jeunes combattants, nous devons poser avec audace et clarté la question suivante : que devons-nous faire maintenant ?

Vous avez montré que vous êtes une force formidable ; dès que vous avez commencé à vous réveiller, la classe dirigeante et son État ont tremblé. Mais votre force seule ne suffit pas pour remporter la victoire.

Les manifestations et même les marches, à elles seules, ne peuvent pas satisfaire les revendications du mouvement. La classe ouvrière doit entrer dans l'arène avec des grèves générales visant à paralyser l'économie et à renverser le gouvernement de l'austérité, de l'exploitation et de la répression.

Nous devons faire appel à l'ensemble de la classe ouvrière et à toutes les couches exploitées concernées par ces revendications, pour les appeler à rejoindre la lutte. L'isolement du mouvement permettra au régime de l'épuiser, de l'isoler et de l'écraser facilement.

Nous devons commencer à organiser le mouvement en créant des structures organisationnelles dans chaque quartier, chaque école, chaque université et chaque lieu de travail, et les coordonner au niveau local et national. Ces structures doivent être élues démocratiquement par les jeunes, les travailleurs, les femmes au foyer et tous ceux qui sont engagés dans la lutte pour les revendications du mouvement, sous leur contrôle et leur direction. L'absence d'organisation permettra au régime d'infiltrer, de contrôler et, à terme, d'écraser facilement le mouvement.

Jeunes combattants, vous devez vous demander : pourquoi nos conditions sont-elles si mauvaises ? Ce gouvernement est-il seul responsable de nos tragédies ? Nos conditions ne sont-elles pas similaires à celles des jeunes d'autres pays, du Népal au Kenya, de Madagascar au Brésil, et même en France et en Italie ? N'est-ce pas là la preuve que le coupable de notre misère, de notre avenir sombre et de notre désespoir est le système capitaliste lui-même ?

Le coupable est précisément le système de propriété privée qui nous soumet, nous et nos parents, à l'exploitation et à la pauvreté, détruit notre avenir, pollue l'eau que nous buvons, l'air que nous respirons et la nourriture que nous mangeons, tout cela pour servir les intérêts d'une poignée de capitalistes, de leurs représentants politiques et de leurs serviteurs dans les médias et les institutions étatiques.

Jeunesse révolutionnaire : si nous n'identifions pas clairement l'ennemi, nos énergies seront gaspillées. Si nous ne définissons pas clairement notre objectif, nous perdrons notre chemin. Nous n'obtiendrons pas satisfaction sous l'État bourgeois et les lois qu'il a élaborées pour protéger ses profits et perpétuer son pouvoir.

Nous vous exhortons à vous rallier sous la bannière d'une alternative socialiste révolutionnaire claire, à lutter pour renverser le système capitaliste et à construire un État dirigé par les travailleurs, les paysans et l'ensemble des masses laborieuses.

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