Trois militants politiques qui avaient fui la Thaïlande pour leur sécurité ont disparu. Chucheep Chivasut, Siam Theerawut et Kritsana Thapthai étaient recherchés pour le crime de lèse-majesté.

L’Algérie vit des heures historiques. La mobilisation révolutionnaire de la population – et en particulier des jeunes – a fait tomber le président Abdelaziz Bouteflika, que l’armée avait hissé au pouvoir après la sanglante décennie de guerre civile des années 90. A l’heure où nous écrivons ces lignes, les manifestations de masse continuent et visent désormais l’ensemble du régime, qui jusqu’alors se cachait derrière le vieux président infirme.

Les Algériens en liesse sont descendus dans la rue hier soir, après que le président Abdelaziz Bouteflika a annoncé sa démission. Cette nouvelle fait suite à un mois et demi de manifestations de masse contre son règne. Mais cette démission seule ne résoudra rien, et les masses appellent maintenant à la chute de tout le régime.

Depuis la fin du mois de février, des foules immenses de manifestants occupent les rues des villes d’Algérie pour réclamer le départ du président Abdelaziz Bouteflika, au pouvoir depuis 1999. Sous la pression de la rue et après un début de grève générale, Bouteflika, ou plutôt la clique qui se cache derrière sa personne agonisante, a dû faire un semblant de recul en retirant sa candidature aux prochaines élections présidentielles – tout en repoussant celles-ci à une date inconnue.

Cette annonce n’a pas réussi à démobiliser le mouvement. La grève générale des 25 et 26 mars a renforcé la division de l’appareil d’Etat. A l’heure où nous écrivons ces lignes (27 mars), le général Salah, chef d’Etat-major de l’armée, a annoncé qu’il était désormais favorable au départ de Bouteflika. C’est une tentative du régime de contrôler la « transition ».

Malgré toutes les déclarations euphoriques de Trump ou de Macron sur la reprise économique actuelle, celle-ci est très fragile, comme les journées noires sur les marchés boursiers l’ont signalé début février.

Une guerre unilatérale et silencieuse se déroule en Méditerranée, depuis des années. Non pas une guerre dans le sens traditionnel du terme : ce n'est pas un affrontement entre armées belligérantes ; c’est une guerre que mène le « monde civilisé », fermement retranché sur ses positions, contre des centaines de milliers de civils. Leur seul crime : vouloir désespérément fuir la pauvreté, les conditions de vie insupportables et la destruction de leur pays natal, qui met en péril leur subsistance même. Ils rêvent d'une vie meilleure pour eux et leur famille, en Europe.

L'Ecole mondiale de la Tendance Marxiste Internationale (TMI) a réuni en Italie, fin juillet, plus de 300 militants venus des quatre coins du monde, dont la Belgique. Une dizaine de militants de Révolution ont participé à cette semaine de discussion et de formation.

Depuis le coup d’État militaire manqué contre le pouvoir d'Erdogan en juillet 2016, l’État turc est le théâtre d’une purge massive. Suite aux pouvoirs spéciaux conférés par l'état d'urgence, 110 000 personnes ont été suspendues ou renvoyées de la fonction publique, dont des enseignants, des magistrats, des militaires et des policiers. Erdogan ne cherche pas seulement à renforcer son contrôle sur l'État. Il profite également de l'occasion pour restreindre davantage les libertés démocratiques et les foyers potentiels de contre-pouvoir. Depuis juillet dernier, 19 syndicats, 19 universités et 370 ONG ont été fermées. L'information indépendante est particulièrement ciblée : 149 médias ont été interdits, une centaine de journalistes arrêtés et 775 cartes de presse annulées. Où donc va la Turquie d'Erdogan?

Jérôme Métellus, rédacteur à Révolution, journal de la section française de la Tendance Marxiste Internationale, nous parle ici des perspectives pour la lutte de classes en France. Cet exposé date du samedi 3 décembre et s’est fait devant un groupe de camarades belges à Bruxelles. Avec les attentats, l'État d'urgence, le mouvement contre la loi El Khomri et les Nuits Debout, la France a connu une année très turbulente. L’année 2017, avec les élections présidentielles, promet d’être du même cru.

Nous publions ci-dessous la première partie de nos Perspectives mondiales 2016. La deuxième partie sera publiée très prochainement. Ce document sera discuté, amendé et adopté lors du Congrès mondial de la Tendance Marxiste Internationale, fin juillet.

Plus de cinq cents plaintes pour vol [dont la moitié pour agressions sexuelles, NDLR] ont été enregistrées par la police de Cologne dans le cadre des agressions du réveillon du Nouvel An. Ce qui s'est alors réellement produit reste flou. Il est peu probable que nous n’ayons jamais une vision claire de ces événements, étant donné la façon dont ils ont été amalgamés par la propagande raciste.

Le 22 mai dernier les électeurs irlandais ont voté massivement en faveur du mariage pour tous, faisant de l'Irlande le premier pays à faire ce choix par référendum. Cela représente une victoire de l’avenir sur le passé, de la jeunesse sur la vieillesse, de la raison sur l'ignorance, des villes modernes sur la vieille Irlande rurale et arriérée.

Dans le contexte de la crise mondiale du capitalisme et les preuves de faiblesse de l’impérialisme américain, on est témoin d’une instabilité croissante à l’échelle mondiale. Ceci explique la croissance de conflits diplomatiques et militaires dans le monde, mais aussi la lutte des classes de plus en plus dynamique et la radicalisation politique qui en suit. Voici l’introduction de Fred Weston sur les perspectives mondiales pour 2015 pendant le congrès de la section canadienne de la TMI. La traduction est assurée par un jeune camarade québécois.

La semaine passée, le 29 novembre, 100.000 travailleurs manifestaient dans les rues de Montréal. Dans la ville de Québec, 25.000 travailleurs battaient aussi le pavé pour protester contre le gouvernement. Un nouveau printemps d'érable s'annonce. 

Ce document a été adopté par le congrès mondial de la Tendance Marxiste Internationale, qui s’est tenu du 29 juillet au 3 août, en Grèce.

Cette résolution a été adoptée à l’unanimité des délégués du congrès mondial de la Tendance Marxiste Internationale (TMI), qui s’est tenu en Grèce du 28 juillet au 3 août. Par ailleurs, nous publierons prochainement, en français, les Thèses sur l’Ukraine adoptées par le même congrès de la TMI.

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