L'unité nationale est le nouveau mantra du gouvernement et de la plupart des partis politiques. Il est répété indéfiniment dans chaque déclaration politique, dans chaque éditorial des médias grand public, dans chaque communiqué de presse du gouvernement. Dans les situations de crise, les gouvernements impopulaires font souvent appel à ce sentiment. Ils espèrent ainsi cacher leurs propres divisions, mais surtout, ils tentent de dissimuler les véritables antagonismes de classe.

Exploitées, sous-payées voire non payées, opprimées, violentées et humiliées, réduites à l’état d’objets sexuels et de simples marchandises, parfois même assassinées : voilà le sort de trop nombreuses femmes dans cette société. Mais les femmes ne sont pas seulement des victimes. Elles sont de plus en plus des combattantes conscientes de leurs droits. Dans le monde entier, les femmes se dressent contre leur situation actuelle.

La chute du gouvernement fédéral, en décembre 2018, ainsi que le résultat des élections du 26 mai ont produit une nouvelle crise politique d’envergure. La formation d’un nouveau gouvernement fédéral est dans une impasse totale. Marc Uytendaele, constitutionnaliste, et Vincent de Coorbyter, analyste politique, estiment que la Belgique traverse la « pire crise depuis des décennies » et ajoutent qu'il s'agit également d'une « crise existentielle ». Ils font ici référence à la menace qui pèse sur la pérennité de l'État fédéral belge sous sa forme actuelle, ou sous une autre forme.

Ce lundi 9 décembre, le CHR (l’hôpital régional de Verviers dans la Province de Liège) était en grève. Nous avons échangé avec une infirmière qui a participé au mouvement ; forte de plusieurs années d’expérience, elle nous explique sa situation en tant que travailleuse gréviste. Dans cette interview, nous l’appellerons Rosa.

Suite aux condamnations draconiennes par le Tribunal Suprême de l'Etat Espagnol contre les dirigeants nationalistes catalans, nous republions cet article de fond. Pour comprendre la crise en Espagne et en Catalogne, nous devons retirer nos lunettes Belges / Flamandes. Il est un peu trop facile de faire des comparaisons superficielles avec la Flandre de la N-VA pour donner au mouvement Catalan un aspect de droite et non démocratique.

La victoire du Vlaams Belang, en Flandre, le score du Rassemblement National en France et la victoire du parti de Salvini sont les plus récentes expressions d’un phénomène international : l’extrême droite progresse dans de nombreux pays.

Le PTB plaide pour une révolution sociale climatique. Son programme est regroupé en 10 points. Contrairement aux autres partis, le PTB comprend très bien qu’il n’y a pas de solution à la crise du climat à l’intérieur du système, et c’est d’ailleurs le seul parti avec une représentation parlementaire qui est clair sur ce sujet.

Les Gilets Jaunes ont fait irruption avec fracas dans la lutte sociale en France et en Belgique. Largement spontané, ce mouvement s’est développé à la marge des organisations syndicales et autres groupes traditionnels de la contestation sociale. Plus qu’un mouvement de protestation, il s’agit d’un soulèvement. La méthode de lutte des Gilets Jaunes ? L’occupation des carrefours et ronds-points. Les barrages routiers devant les dépôts de carburants ou les raffineries ont suscité rapidement le soutien d’une grande partie de la population. Les Gilets Jaunes ont compris que, pour obtenir satisfaction, il ne suffit pas de se promener dans les rues de Bruxelles ou Paris : pour gagner, il faut bloquer l’économie. Par leurs actions, ils ont dit : ‘Maintenant ça suffit’. Ils en ont marre de payer pour une crise lorsque les riches deviennent toujours plus riches.

Interview de Véronique, infirmière en soins intensifs pédiatriques et déléguée syndicale

Notre système de santé est de plus en plus inégalitaire. Pour mieux comprendre cette destruction au quotidien de notre sécurité sociale, nous avons donné la parole à une actrice de terrain. Voici sa vision du métier et de l’avenir des soins dans notre pays.

La prochaine édition de Révolution sera le numéro du Premier Mai, journée internationale de lutte des travailleurs. Comme vous le savez, nous nous finançons exclusivement par les dons des sympathisants issus du mouvement ouvrier et progressiste. Ceci est une garantie de notre indépendance financière et donc  aussi  de notre liberté de parole. C’est devenu une denrée rare…

A l ’occasion du prochain numéro de notre revue nous vous invitons à placer un ‘voeux du Premier Mai’.

Les nouveaux rebondissements dans la longue enquête sur les  ‘Tueurs du Brabant’ ont de nouveau secoué l’opinion publique. Pour rappel, les Tueurs du Brabant sont responsables de la mort de 28 personnes innocentes lors d’attentats aussi sanglants que gratuits contre des supermarchés. Les dernières révélations relient cette bande criminelle à l’équipe spéciale d’intervention de la Gendarmerie de l’époque, la fameuse Brigade Diane.

La violence contre les femmes reste omniprésente dans le monde. Les hashtags #Metoo et #balancetonporc, invitant les femmes à témoigner sur les médias sociaux, révèlent une fois de plus l’ampleur de l’intimidation et de la violence sexuelle qu’elles subissent.

Nous vivons véritablement une époque de changements brusques et de tournants soudains. Ce qui semblait solide hier se liquéfie aujourd’hui ; ce qui paraissait inébranlable il y a encore quelques temps  est secoué de la tête aux pieds en quelques jours ; l’impossible devient possible et l’inimaginable réalité. La Belgique, pays où la vitesse des changements se mesurait naguère en années, voire en décennies, n’échappe pas à ce processus. 

La politique belge, et en particulier la politique flamande, semble  avoir embarqué dans la machine à remonter le temps du professeur Barabas,  pour un retour aux années 50. Car c’est bien une nouvelle ‘Peur du rouge’ qui naît dans les médias, une sorte de Mccartysme du XXIe siècle. Le PTB/PVDA est la cible d’attaques aussi persistantes que superficielles. Après les critiques infantiles de Paul Magnette et d’Yvan Mayeur, c’est au tour des éminences flamandes de s’en prendre au parti. Gwendolyn Rutte, présidente des libéraux flamands, Bart De Wever, bourgmestre d’Anvers, étudiants libéraux,  journalistes, ainsi que toute une flopée de ‘faiseurs d’opinion’ et d’universitaires se bousculent pour essayer de prouver que le PTB est une version belge du parti de Kim Il Sung ou que Peter Mertens et Raoul Hedebouw sont les réincarnations de Staline.

Suite aux grèves spontanées à la SNCB et la longue grève des gardiens de prison de Bruxelles et de Wallonie, les médias et les politiciens de droite s’efforcent de communautariser la lutte sociale. Pour cela, ils n’hésitent pas à ressasser les vieux mythes du « Wallon gréviste » et du « Flamand travailleur ». Le Flamand choisirait selon ce mythe de se résigner et de travailler dur, le Wallon par contre n’aime pas travailler et est prompt à protester et à faire grève. L’objectif est clair, il s’agit de présenter l’ébullition sociale contre le gouvernement comme un mouvement essentiellement porté par le sud du pays pendant que les Flamands se laissent parfois entrainer, mais préféreraient continuer de travailler. Dans le mouvement syndical, on entend parfois aussi l’écho de ce genre de préjugés quand il s’agit de « culturaliser » les différences de stratégies syndicales. Le chercheur Stan De Spiegelaere a soumis ces mythes à une analyse rigoureuse des chiffres. Ses conclusions sont un bon antidote à la division communautaire des luttes sociales. 

Raoul Hedebouw (PTB), Philippe Lamberts (Ecolo) et Paul Magnette (PS) étaient tous les trois invités, ce mardi 24 mai, par la revue Politique. Au cours de cette soirée autour du thème 'tempête sur la gauche', les trois intervenants ont abordé pendant près de trois heures différents sujets allant 'des rapports de force' à la question du pouvoir, en passant par le féminisme, la Grèce, la démocratie et la fin du capitalisme... 

Notre solidarité va d’abord et avant tout aux familles des victimes des attentats terroristes perpétrés à Bruxelles.

Un premier constat s’impose : quel que soit le niveau de sécurité, rien n’a pu arrêter ces attaques barbares et lâches. Ni la présence des patrouilles de para-commandos dans les aéroports et dans les métros, ni la surveillance policière (accrue depuis les attentats parisiens de novembre dernier) ne permettent d’empêcher des actes terroristes.  L’arrêt généralisé voulu hier par le gouvernement a paralysé une bonne partie de la ville.

La prochaine édition de Révolution sera le numéro du Premier Mai, journée internationale de lutte des travailleurs. Comme vous le savez, nous nous finançons exclusivement par les dons des sympathisants issus du mouvement ouvrier et progressiste. Ceci est une garantie de notre indépendance financière et donc  aussi  de notre liberté de parole. C’est devenu une denrée rare…

A l ’occasion du prochain numéro de notre revue nous vous invitons à placer un ‘voeux du Premier Mai’.

Depuis samedi le niveau 4 d’alerte terroriste s’applique dans la capitale et la commune de Vilvoorde, soit le plus haut niveau possible en Belgique, qui décrit la menace comme « sérieuse et imminente ». Bruxelles vit pratiquement un état de siège.

La gauche européenne se trouve en état de choc après la capitulation de Tsipras, Belgique incluse. Il faut dire qu’un parti en particulier, le PTB,  très actif dans la solidarité avec la Grèce, se présentait depuis des mois comme le Syriza de la mer du Nord. Le PS et le sp.a, de leur côté, se sont aussi fendus en déclarations de soutien à Syriza lors des élections du 25 janvier ou lors du référendum du 5 juillet contre le dictat de la Troïka. Cet accord sera analysé dans un autre article dans notre revue ; nous voulons ici surtout tirer quelques enseignements majeurs de la crise grecque pour la lutte contre le capitalisme.

Révolution/Vonk, la Tendance Marxiste Internationale en Belgique, appelle à participer à la ‘Protest Parade’ du PTB le dimanche 19 octobre à 14h à la Gare du Nord.

La nouvelle édition de Révolution est en vente. Avec des articles sur la reprise économique, la stratégie syndicale à adopter face à un gouvernement de droite, les premiers enseignements de la lutte des nettoyeurs de BM&S, l'état des lieux de la révolution au Venezuela, sur le racisme aux Etats-Unis, un rapport du congrès mondial de la Tendance Marxiste International et la solidarité antifasciste en Ukraine.

A l'initiative de la JOC, plusieurs milliers de jeunes sont descendus dans la rue pour protester contre la venue de la dirigeante d'extrême droite, Marine Le Pen à Bruxelles, le 28 mai. Un des participants raconte la manifestation.

Un des principaux constats de ce scrutin est le maintien des partis qui forment le gouvernement Di Rupo I. Certes ils ont perdu des voix et parfois même des sièges dans les parlements, mais leur poids politique est inchangé.Ce gouvernement n’a pas été puni dans les urnes. Mathématiquement la coalition sortante pourrait même être reconduite. Mais téméraire serait l’homme ou la femme politique du gouvernement sortant qui y verrait un chèque en blanc de la part de la population pour continuer sa politique d’austérité.

L’agression violente par les gros bras de Nation d’une manifestation pacifique contre un meeting du Vlaams Belang à Bruxelles doit attirer l’attention de tous les militants du mouvement ouvrier sur les agissements des groupements fascistes. 

Le Parti du Travail de Belgique (PTB-PVDA), en coalition avec des autres groupes de gauche (PTB-GO) récolterait selon les sondages plus de 8 % des voix en Wallonie, plus de 7 % à Bruxelles et plus de 4 % en Flandre. Si ces résultats se confirment, ce serait une magnifique nouvelle. Pour la première fois depuis 1985, des candidats à gauche du PS et de sp.a se retrouveraient aux différents parlements. Révolution se réjouit de ces résultats et contribue avec ses moyens à ce succès.

Le 8 mars 1908, lors de la grève de l’usine textile Cotton à New York, 129 travailleuses ont perdu la vie dans l’incendie de l’établissement, où elles avaient été enfermées par les propriétaires pour éviter que leur lutte ne s’étende à d’autres usines. Deux ans plus tard, la deuxième Conférence Internationale des femmes socialistes à Copenhague, présidée par Rosa Luxemburg, décidait de fixer au 8 mars, partout dans le monde, la journée internationale de la lutte pour l’émancipation des femmes travailleuses.

affichefr-png.pngLa crise et la thérapie de choc antisocial qui l’accompagne provoque des luttes de grande ampleur en Europe. Certains pays, dans le sud de l’Europe, sont même au bord de l’explosion sociale. Dans d’autres pays cela ne fait que commencer.

L'actuelle crise du capitalisme représente un changement fondamental dans l’économie européenne. Aujourd'hui, le capitalisme signifie la régression sociale permanente.