Fin septembre avait lieu la conférence annuelle du Labour, le parti travailliste britannique. Daniel Morley, du Socialist Appeal, analyse à quelles conditions les demandes du mouvement soutenant Jeremy Corbyn pourraient devenir réalité. Son analyse vaut pour tous les programmes réformistes de gauche.
Une guerre unilatérale et silencieuse se déroule en Méditerranée, depuis des années. Non pas une guerre dans le sens traditionnel du terme : ce n'est pas un affrontement entre armées belligérantes ; c’est une guerre que mène le « monde civilisé », fermement retranché sur ses positions, contre des centaines de milliers de civils. Leur seul crime : vouloir désespérément fuir la pauvreté, les conditions de vie insupportables et la destruction de leur pays natal, qui met en péril leur subsistance même. Ils rêvent d'une vie meilleure pour eux et leur famille, en Europe.
Mercredi 6 décembre, le président américain Donald Trump a déclaré qu’il reconnaîtrait officiellement Jérusalem comme capitale d’Israël. Cela montre la nature réelle des soi-disant pourparlers de paix. Dans un discours prononcé à la Maison-Blanche, Trump a déclaré : « J’ai décidé qu’il était temps de reconnaître officiellement Jérusalem comme la capitale d’Israël. Alors que les précédents présidents en faisaient une promesse de campagne électorale, ils ont échoué à la tenir. Aujourd’hui je tiens cette promesse. Elle marque le début d’une nouvelle approche du conflit entre Israël et les Palestiniens. »
Pour comprendre la crise en Espagne et en Catalogne, nous devons retirer nos lunettes Belges / Flamandes. Il est un peu trop facile de faire des comparaisons superficielles avec la Flandre de la N-VA pour donner au mouvement Catalan un aspect de droite et non démocratique.
La révolution russe fut la manifestation spectaculaire d’un monde en mouvement. Elle fut une expérience historique en son sens le plus fort : une expérience de l’histoire, une histoire portée dans les consciences, réalisée ici et maintenant pour la mener à son point de rupture. La destruction du vieil ordre tsariste projetait alors la Russie dans la modernité la plus radicale.
Des élections se sont tenues dimanche 26 novembre 2017 au Honduras. Les premiers résultats donnaient la victoire au candidat de l’opposition Salvador Nasralla, mais, mystérieusement, le candidat nationaliste Juan Orlando Hernández l’a devancé. Une véritable fraude électorale a déclenché la mobilisation populaire la plus importante depuis 2009.
450 000 personnes (selon la police locale) ont manifesté, hier, dans les rues de Barcelone, et des dizaines de milliers dans d'autres villes de la Catalogne, pour demander la libération des deux Jordis (dirigeants catalans arrêtés pour « sédition ») et rejeter la mise en œuvre de l'article 155 de la Constitution, annoncée le matin même par le chef du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy.
Voici un rapport de l’école marxiste francophone de la TMI qui s’est tenue le week-end du 25-26 novembre 2017 à Satigny (Genève, Suisse).
Après les succès de son documentaire I’m not your negro et de son film sur la figure de Patrice Lumumba, le réalisateur Raoul Peck nous livre un nouveau film, le jeune Karl Marx, sorti le 27 septembre sur les écrans français. Disons d’emblée que ce film est bien fait.
Les nouveaux rebondissements dans la longue enquête sur les ‘Tueurs du Brabant’ ont de nouveau secoué l’opinion publique. Pour rappel, les Tueurs du Brabant sont responsables de la mort de 28 personnes innocentes lors d’attentats aussi sanglants que gratuits contre des supermarchés. Les dernières révélations relient cette bande criminelle à l’équipe spéciale d’intervention de la Gendarmerie de l’époque, la fameuse Brigade Diane.
Nous publions ci-dessous une déclaration de la Tendance Marxiste Internationale sur la crise en Espagne. Le référendum d’indépendance de la Catalogne met à l’épreuve le régime espagnol de 1978. Il rencontre une répression féroce de la part de ce dernier. La TMI soutient le droit à l’autodétermination du peuple catalan.
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Nous vivons véritablement une époque de changements brusques et de tournants soudains. Ce qui semblait solide hier se liquéfie aujourd’hui ; ce qui paraissait inébranlable il y a encore quelques temps est secoué de la tête aux pieds en quelques jours ; l’impossible devient possible et l’inimaginable réalité. La Belgique, pays où la vitesse des changements se mesurait naguère en années, voire en décennies, n’échappe pas à ce processus.
La République proclamée par le Parlement catalan, le 27 octobre dernier, fut mort-née. L'Etat espagnol s'était préparé à l'écraser ; le gouvernement catalan, lui, n'avait aucun plan et aucune stratégie pour la défendre. Pour autant, cela n'a pas marqué la fin du mouvement.
L’Espagne n’a jamais vécu une authentique révolution bourgeoise et, aujourd’hui, d’importantes tâches de la révolution démocratique restent en suspens : l’abolition de la monarchie, la séparation de l’Eglise et de l’Etat, l’éradication des restes de l’appareil d’Etat franquiste… Mais le problème le plus pressant est sans conteste celui de la question nationale.
La violence contre les femmes reste omniprésente dans le monde. Les hashtags #Metoo et #balancetonporc, invitant les femmes à témoigner sur les médias sociaux, révèlent une fois de plus l’ampleur de l’intimidation et de la violence sexuelle qu’elles subissent.
La crise du capitalisme a ouvert une période de questionnement et de mouvements de masse tout autour du globe. Des Indignados espagnols aux manifestations à la place Syntagma en Grèce, en passant par Nuit Debout en France, la jeunesse se lève et tente de défier le système capitaliste. Nous avons également vu, au cours des dernières années, de nombreux mouvements de masse contre les multiples formes d’oppression que les différentes couches de la classe ouvrière subissent sous le capitalisme.
La révolution de Février avait renversé le régime tsariste et débouché sur une situation de « double pouvoir » : d’un côté, un « gouvernement provisoire » représentant la bourgeoisie ; de l’autre, les soviets reposant sur les ouvriers et les soldats. Après la répression des journées de Juillet, la réaction s’enhardit et tenta de liquider la révolution à travers l’offensive du général Kornilov. L’échec de cette tentative réactionnaire ouvrit la voie à la révolution d’Octobre...
A l’occasion du centenaire de la Révolution russe, nous lui consacrons un article en suivant la chronologie. Le précédent article portait sur les journées de juin et de juillet, point culminant de la répression massive du mouvement révolutionnaire par le gouvernement provisoire.
Après une semaine de volte-face, d’indécision et de tentatives de dernière minute de trouver une solution négociée, la République catalane a été déclarée le 27 octobre dernier. Des dizaines de milliers de personnes ont pris la rue pour célébrer l’indépendance à Barcelone et dans d’autres villes catalanes.
Le président Macron et son gouvernement « décrochent », dans l’opinion. Selon un sondage publié le 16 août, 62 % des Français seraient déjà insatisfaits de l’action et des annonces de l’exécutif. Sur les plateaux de télévision, les chantres de la nouvelle majorité font grise mine et, pour se rassurer, soulignent des « erreurs de communication ».
A l’occasion du centenaire de la Révolution russe, nous lui consacrons des articles, en suivant la chronologie. Le précédent article portait sur la tentative de putsch de Kornilov. Rappelons que la révolution de Février, qui renversa le régime tsariste, déboucha sur une situation de « double pouvoir » : d’un côté, le « gouvernement provisoire » représentant la bourgeoisie ; de l’autre, les soviets reposant sur les ouvriers et les soldats. Après la répression des « journées de Juillet », la réaction essaya de liquider la révolution. Cette tentative, dirigée par le général Kornilov, échoua face à une mobilisation des masses, dans laquelle le parti bolchevik avait joué un rôle central, sans pour autant cesser de critiquer le « gouvernement provisoire » de Kerensky.
Déclaration de la campagne Hands Off Venezuela ! (Pas Touche au Venezuela !) aux Etats-Unis et de la section américaine de la Tendance Marxiste Internationale, le 12 août 2017.