Le gouvernement a le dos au mur. Il essaye de gagner du temps. Il s’agit pour Verhofstadt d’attirer les syndicats dans des négociations sur les points et les virgules du ‘Pacte de Génération’. Le ministre du Travail se dit prêt à discuter avec les syndicats de l’application de l’accord. Mais en ce qui concerne les points essentiels du pacte il n’accepte aucun changement.
Tout le gouvernement est sur la même ligne. Il est même question de laisser aux partenaires sociaux l’occasion de déterminer le contenu de la définition des ‘emplois lourds’ au sein du Conseil National du Travail, c'est à dire ceux qui auraient encore droit à la prépension à 58 ans. Les syndicats ne peuvent pas tomber dans ce nouveau piège. Le gouvernement doit retirer ses mesures.