La nouvelle loi d’habilitation qui a été concédée par l’Assemblée Nationale au camarade Président Hugo Chávez, est une initiative dans la bonne direction.
La grave situation que rencontre le pays, conséquence des fortes pluies et inondations, a mis à nu la racine du problème des logements : le système capitaliste a créé un déficit de logements et d’infrastructures, ce qui a permis d’augmenté l’impact du désastre. Il y a au total plus de 150 milles personnes touchées de manière directe et indirecte.
La nouvelle loi d’habilitation, a une durée de deux mois, donne des pouvoirs spéciaux au président Chávez pour émettre des décrets-lois dans neuf champs d’application : attention aux nécessités de la population générées par les pluies, infrastructures, transports et services publics, logement et habitat, financier et imposition, aménagement du territoire, développement et usage des territoires urbains et ruraux, sécurité civile et juridique, sécurité et défense intégrale, coopération internationale et système socioéconomique.
Dans un contexte avec des milliers de victimes, et des milliers d’hectares de terres et cultures affectées, il est nécessaire de défendre le droit à une vie digne pour la classe des travailleurs, les agriculteurs et le peuple dans son ensemble.
Simón Bolívar disait « Le système de gouvernement le plus parfait est celui qui donne le plus de satisfaction possible au peuple ». La bourgeoisie apatride n’a pas le moindre intérêt pour le droit à un logement, à un travail et à une vie digne pour la majorité de la population. Ce qui l’intéresse, c’est maintenir l’exploitation qui lui permet de s’enrichir sur le dos des travailleurs.
La nouvelle loi d’habilitation élimine toute excuse pour ne pas prendre des mesures socialistes qui peuvent résoudre le fond du problème : le maintient de la propriété privée sur les modes de production et distribution, le manque de monopole étatique sur le commerce extérieur. Cette situation est aggravée par le retard de la loi qui couvrirait les conseils des travailleurs.
Le camarade dirigeant du Courant Marxiste International, Alan Woods, a expliqué dans un article du 9 septembre la nécessité d’une telle loi d’habilitation (article en espagnol, lien en bas] :
« Pour ceux qui sont hypnotisé par les considérations juridiques, nous signalons qu’il y a un mécanisme constitutionnel qui peut être utilisé dans ce genre de situation : une loi d’habilitation pour nationaliser les terres, les banques et les principales industries. Chávez a encore le pouvoir formel, une grande majorité à l’Assemblée Nationale, et le mandat populaire pour mener à bien l’expropriation de l’oligarchie - la condition première pour faire un pas sur le socialisme – Mais il faut agir maintenant, demain il sera trop tard ».
La nouvelle loi d’habilitation, a une durée de deux mois, donne des pouvoirs spéciaux au président Chávez pour émettre des décrets-lois dans neuf champs d’application : attention aux nécessités de la population générées par les pluies, infrastructures, transports et services publics, logement et habitat, financier et imposition, aménagement du territoire, développement et usage des territoires urbains et ruraux, sécurité civile et juridique, sécurité et défense intégrale, coopération internationale et système socioéconomique.
Dans un contexte avec des milliers de victimes, et des milliers d’hectares de terres et cultures affectées, il est nécessaire de défendre le droit à une vie digne pour la classe des travailleurs, les agriculteurs et le peuple dans son ensemble.
Simón Bolívar disait « Le système de gouvernement le plus parfait est celui qui donne le plus de satisfaction possible au peuple ». La bourgeoisie apatride n’a pas le moindre intérêt pour le droit à un logement, à un travail et à une vie digne pour la majorité de la population. Ce qui l’intéresse, c’est maintenir l’exploitation qui lui permet de s’enrichir sur le dos des travailleurs.
La nouvelle loi d’habilitation élimine toute excuse pour ne pas prendre des mesures socialistes qui peuvent résoudre le fond du problème : le maintient de la propriété privée sur les modes de production et distribution, le manque de monopole étatique sur le commerce extérieur. Cette situation est aggravée par le retard de la loi qui couvrirait les conseils des travailleurs.
Le camarade dirigeant du Courant Marxiste International, Alan Woods, a expliqué dans un article du 9 septembre la nécessité d’une telle loi d’habilitation (article en espagnol, lien en bas] :
« Pour ceux qui sont hypnotisé par les considérations juridiques, nous signalons qu’il y a un mécanisme constitutionnel qui peut être utilisé dans ce genre de situation : une loi d’habilitation pour nationaliser les terres, les banques et les principales industries. Chávez a encore le pouvoir formel, une grande majorité à l’Assemblée Nationale, et le mandat populaire pour mener à bien l’expropriation de l’oligarchie - la condition première pour faire un pas sur le socialisme – Mais il faut agir maintenant, demain il sera trop tard ».
Les ennemis de la révolution ne perdent pas un instant pour dénoncer Chávez comme un « dictateur autoritaire » pour avoir demander une nouvelle loi d’habilitation. Dans les médias de l’opposition il y a une forte campagne pour discréditer le gouvernement, déclarant qu’il ne respecte pas la nouvelle Assemblée Nationale » et d’autres choses du même genre.
Au niveau international les alliés des Etats-Unis et les grands médias se font écho de ces mêmes réclamations. Philip Crowley, porte-voix du département des Etat-Unis a dit que le gouvernement nord américain et préoccupé par la nouvelle loi d’habilitation qui « viole la volonté des Vénézuéliens ». Selon l’agence d’information Reuters « les banquiers et propriétaires se préparent à une nouvelle vague de nationalisation ».
Ici nous voyons vraiment le cœur du problème : la bourgeoisie a peur de perdre sa propriété et ses privilèges. Il y aura probablement des personnes qui se disent de gauche qui vont s’opposer à cette nouvelle loi avec pour argument « la défense de la démocratie ».
Mais avant tout nous devons nous demander : De quel type de démocratie s’agit-il ? Quand toutes les décisions clés en économie sont prises par les grands monopoles, banquiers et propriétaires terriens ? Comme l’a expliqué le camarade Chávez, n’importe quelle entreprise qui ne vient pas en aide aux victimes doit être nationalisée.
En réalité, ce désastre est une aubaine pour la bourgeoisie, elle peut vendre plus de marchandises et de matières premières pour la reconstruction de nouveaux logements, etc. Comme dans toute crise climatique, la bourgeoisie s’enrichit grâce à l’effort de reconstruction.
Au niveau international les alliés des Etats-Unis et les grands médias se font écho de ces mêmes réclamations. Philip Crowley, porte-voix du département des Etat-Unis a dit que le gouvernement nord américain et préoccupé par la nouvelle loi d’habilitation qui « viole la volonté des Vénézuéliens ». Selon l’agence d’information Reuters « les banquiers et propriétaires se préparent à une nouvelle vague de nationalisation ».
Ici nous voyons vraiment le cœur du problème : la bourgeoisie a peur de perdre sa propriété et ses privilèges. Il y aura probablement des personnes qui se disent de gauche qui vont s’opposer à cette nouvelle loi avec pour argument « la défense de la démocratie ».
Mais avant tout nous devons nous demander : De quel type de démocratie s’agit-il ? Quand toutes les décisions clés en économie sont prises par les grands monopoles, banquiers et propriétaires terriens ? Comme l’a expliqué le camarade Chávez, n’importe quelle entreprise qui ne vient pas en aide aux victimes doit être nationalisée.
En réalité, ce désastre est une aubaine pour la bourgeoisie, elle peut vendre plus de marchandises et de matières premières pour la reconstruction de nouveaux logements, etc. Comme dans toute crise climatique, la bourgeoisie s’enrichit grâce à l’effort de reconstruction.
La démocratie n’est pas quelque chose d’abstrait, mais concret, qui doit se voir depuis un point de vue des classes. La classe des travailleurs, des agriculteurs révolutionnaires et les pauvres n’a pas d’intérêt commun avec la bourgeoisie et n’en aura jamais.
Maintenant la nouvelle loi d’habilitation ouvre de nouvelles possibilités pour mettre en œuvre de mesures révolutionnaires et pour cette raison, elle sera applaudie par les travailleurs. Mais une loi d’habilitation en elle-même, sans un usage adéquat, ne garantit pas le changement révolutionnaire nécessaire. Il est extrêmement important d’organiser les travailleurs en conseils de fabrication et en conseil de travailleurs, les agriculteurs en comités ruraux et le peuple en conseil communaux, et les communes pour exiger des lois révolutionnaires.
Nous avons vu ce type de mobilisation révolutionnaire depuis le bas avec la marche de l’Union Nationale des travailleurs pour une nouvelle Loi Organique du Travail le 9 novembre, et aussi avec la marche du 25 novembre des agriculteurs révolutionnaires en faveur de l’approfondissement de la réforme agraire.
Maintenant la nouvelle loi d’habilitation ouvre de nouvelles possibilités pour mettre en œuvre de mesures révolutionnaires et pour cette raison, elle sera applaudie par les travailleurs. Mais une loi d’habilitation en elle-même, sans un usage adéquat, ne garantit pas le changement révolutionnaire nécessaire. Il est extrêmement important d’organiser les travailleurs en conseils de fabrication et en conseil de travailleurs, les agriculteurs en comités ruraux et le peuple en conseil communaux, et les communes pour exiger des lois révolutionnaires.
Nous avons vu ce type de mobilisation révolutionnaire depuis le bas avec la marche de l’Union Nationale des travailleurs pour une nouvelle Loi Organique du Travail le 9 novembre, et aussi avec la marche du 25 novembre des agriculteurs révolutionnaires en faveur de l’approfondissement de la réforme agraire.
Nous faisons également un appel à tous les militants du PSUV et du mouvement bolivarien pour unir nos forces et assurer que cette loi d’habilitation permettra à la déroute du capitalisme une fois pour toutes.
Écrit par Lucha de Clases, jeudi 16 décembre 2010-12-28
Source: pas touche au venezuela