Lors des élections législative de 2002, au Pakistan, notre camarade Manzoor Ahmed avait remporté le siège de sa circonscription, dans la ville de Kasur, comme candidat du PPP. Ce faisant, il avait battu trois des politiciens les plus riches du Pakistan, qui avaient dépensé des millions de roupies pour leur campagne électorale. Manzoor l’avait emporté en faisant campagne sur la base des idées révolutionnaires et de la lutte pour le socialisme.
Depuis cette victoire, il a sans cesse utilisé la tribune parlementaire pour défendre les intérêts des travailleurs, des paysans et de tous les pauvres. En conséquence, il dispose d’une base solide, à Kasur, pour remporter les élections législatives du 18 février prochain.
Socialiste révolutionnaire dans un parlement bourgeois, Manzoor a subi d’énormes pressions. Le régime a d’abord essayé de l’acheter, en lui proposant un poste de ministre – puis une énorme somme d’argent. Mais Manzoor est resté ferme. Il a poursuivi la lutte, à l’intérieur et à l’extérieur du parlement, pour les droits des masses travailleuses – contre la pauvreté, le chômage, la vie chère, les privatisations et l’exploitation capitaliste en général. Il a mené toutes ces luttes avec le courage et l’honnêteté d’un authentique révolutionnaire.
Les travailleurs et syndicalistes pakistanais connaissent Manzoor comme président de la Campagne pour la Défense du Syndicalisme au Pakistan (PTUDC). Il a systématiquement soutenu les grèves des travailleurs pakistanais. Il a organisé de conférences ouvrières dans le but d’unifier le mouvement syndical pakistanais, qui est très fragmenté. Il est également connu pour avoir été invité par Hugo Chavez, au Venezuela, et pour le travail qu’il a mené dans le but de tisser des liens entre les travailleurs de l’Inde et du Pakistan.
Au lendemain du terrible tremblement de terre de 2005, au Cachemire, Manzoor fut le principal organisateur des cinq « caravanes révolutionnaires » qui ont établi des camps de secours, dans la région. Ces caravanes ont sillonné toutes les zones dévastées du Cachemire. Manzoor a dénoncé l’incurie du régime militaire, face à cette catastrophe, et appelé le peuple de la région à prendre son destin en main.
Chaque année, au Parlement, son discours sur le budget envoyait des ondes de choc dans les échelons du pouvoir (voir la vidéo ci-dessous). Aucun député, dans l’histoire du parlement pakistanais, n’avait déposé autant de propositions de loi et amendements favorables à la classe ouvrière (sur les conditions de travail, l’indemnisation des chômeurs, etc.)
Cette année, aux élections, il se présente contre une femme qui est l’une des plus grandes fortunes industrielles du pays. Sa famille est connue pour l’exploitation qu’elle fait subir aux travailleurs de ses usines, ainsi que pour le soutien qu’elle a toujours apporté aux lois et aux mouvements réactionnaires.
Les travailleurs et les masses appauvries de Kasur soutiennent notre camarade Manzoor Ahmed. Ses opposants utilisent contre lui tous les moyens à leur disposition. Cependant, chacune de leurs attaques provoque une puissante riposte des masses, dirigées par les marxistes du Kasur.
Au lendemain des élections du 18 février, la lutte des classes entrera dans une phase décisive, au Pakistan. Lorsqu’il apparaîtra clairement que les élections, seules, ne peuvent résoudre les problèmes des travailleurs, ceux-ci chercheront d’autres voies pour exprimer leurs aspirations révolutionnaires. Ils pourront alors compter sur le camarade Manzoor, dans cette nouvelle phase de la lutte.
PTUDC