Pour une vraie grève générale de 24 heures!

Il y a quelques mois encore les patrons prétendaient qu’il n’existait pas de problème de pouvoir d’achat en Belgique. Tout cela n’était qu’un problème psychologique ! En disant cela ils pensaient certainement à leur propre revenu… Car leurs bénéfices continuent à monter.


Quand un problème fait surface dans leurs finances comme dans le secteur des banques le gouvernement leur offre des fortunes avec l’argent du contribuable. La perte de pouvoir d’achat est néanmoins très réelle. A vrai dire la situation est même préoccupante. De mois en moins de personnes peuvent encore se payer le prix des médicaments qui leurs sont prescrits. Certains n’hésitent plus à demander du crédit à leur pharmacien. Des jeunes mères parfois ne peuvent plus payer le lait de poudre pour leur nouveau-né. Officiellement le pays compte 1.470.000 de ‘pauvres’. C’est un septième de la population. Mais ces statistiques ne rendent pas vraiment compte de la réalité. Est pauvre seulement la personne qui gagne moins de 860 euro par mois. Une famille avec deux enfants est considérée pauvre si ses revenus ne dépassent pas les 1805 euro. Quelqu’un qui vit avec un revenu de 900 ou de 1000 euro n’est donc pas ‘pauvre’ selon ces calculs. Le vrai seuil de pauvreté se trouve autre part. Pauvres sont ceux ou celles- travailleur,  allocataire social, pensionné ou indépendant – qui ne peuvent subvenir à leurs besoins de base telles que logement, nourriture, vêtements, éclairage et soins de santé avec leur revenu. Ils sont alors obligés de s’endetter. Selon le magazine ‘Télémoustique’ il y aurait alors 3 millions de pauvres en Belgique.

Le gouvernement ne gouverne plus

Voila notre réalité de tous les jours.  La journée d’action des syndicats n’est donc certainement pas trop tôt comme certains nous voudraient faire croire. Il est temps de déclarer l’urgence sociale dans le pays. Le gouvernement est totalement absorbé par l’agenda communautaire. Une augmentation réelle et immédiate de nos revenus est une priorité absolue. Malgré les actions du mois de juin le gouvernement n’a pas fait beaucoup pour notre pouvoir d’achat. Ce gouvernement donne l’impression d’être en grève depuis un an et demi ! Savez-vous que le seul remboursement des intérêts sur l’emprunt du gouvernement qui a servi à reprendre Fortis revient à 200 millions par an. C’est le double du montant que coûtent les mesures que le gouvernement à pris pour notre pouvoir d’achat. Et puis on nous dit qu’il n’y a plus d’argent.

L’action des syndicats suite à la pression de la base se veut un avertissement. La prochaine étape doit être une véritable grève générale de 24 heures dans tout le pays et de tous les secteurs. Nous demandons que le PS soutienne cette action. Le PS doit aussi sortir de ce gouvernement Leterme I. La direction du SP.a doit aussi s’engager dans une véritable opposition combative.

Le capitalisme a fait faillite. Marx avait raison.

Le système financier international s’écroule. Commencé aux Etats-Unis dans la foulée de la crise immobilière de l’été le tsunami financier déferle maintenant sur le continent européen, oui même en Belgique. Chez Fortis les pertes ont été socialisées et les bénéfices privatisés. Dexia a également reçu une injection massive d’argent public. Ce n’est là que la partie visible de l’iceberg. IL ne s’agit plus d’une petite correction mais bel et bien d’une crise fondamentale du système. La récession économique s’est probablement déjà installée dans la zone euro. La formidable bulle spéculative a éclaté. Nous n’avons pas encore vu la fin du début de cette crise. Nous ne sommes pas les seules à nous en rendre compte. Les chefs d’entreprises les plus perspicaces sont du même avis.

L’ancien patron d’Unilever déclarait récemment que la crédibilité du capitalisme auprès du grand public avait reçu un coup. Le directeur de la Deutsche Bank, Joseph Ackerman avouait: ‘Je ne crois plus que le marché puisse se guérir de lui-même”.  Si ces patrons n’y croient plus nous ne devons pas y croire non plus. On parle beaucoup de la nécessité de réguler le système financier. La ‘régulation’ est devenue un mot à la mode. Mais ce système ne peut pas être régulé ou planifié. Un autre système s’impose. C'est-à-dire une économie planifiée démocratiquement où les secteurs clés de l’économie sont nationalisés et fonctionnant sous le contrôle des salariés et de la communauté. Ce système a un nom: le socialisme

Pour la nationalisation du secteur de l’énergie

Selon le CREG, le chien de garde du secteur énergétique la facture d’énergie d’une famille moyenne a augmenté de 700 euro en 5 ans.  En cette seule année notre facture augmentera de 300 euro par famille. Entretemps Electrabel faisait un bénéfice de 2,3 milliards d’euro en 2006. Ce qui revient à 200 euro par famille. En 2007 et cette année les bénéfices seront encore plus plantureux. Il est seulement possible de libérer le secteur énergétique de l’emprise du profit en faisant d’Electrabel une entreprise publique. Alors une réduction de la facture énergétique et un prix maximum seront possible. La voie est alors ouverte à des grands investissements dans de l’énergie verte et durable.

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L’Unité Socialiste est un mouvement marxiste qui fait partie de la ‘Tendance Marxiste Internationale’ ( www.marxist.com ). La recherche maximale de profit dans cette société capitaliste domine tout. Une économie démocratique et nationalisée, la base pour une vraie société socialiste, peut mettre fin à cette domination du profit. Si vous voulez aussi ces changements affiliez-vous à l’Unité Socialiste. Envoyez un mail à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ou téléphonez à 0479/25.77.35

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