Dans la foulée
un Comité belge de solidarité avec la Bolivie est lancé. A part les
nombreux militants latinos et de gauche il faut souligner la
participation d’un groupe d’étudiants de l’Université Libre de
Bruxelles. La veille un groupe de militants de PTV avait fait une
diffusion du tract sur le campus appelant à cette action. Quel n’était
pas notre surprise de voir que le tract avait déjà été collé le matin
même à plusieurs endroits stratégiques du campus. Spontanément des
étudiants s’étaient lancés dans cette action. Le comité d’étudiants
(le CAS) solidaire avec les sans-papiers et la section locale d’ATTAC
avaient décidé d’appuyer notre action.
L’action s’est
clôturée avec deux discours. Erik Demeester de la champagne Pas Touche
au Venezuela a expliqué comment la droite en Bolivie a tenté de passer
en force. Provisoirement le danger est écarté. Evo Morales a entamé de
nouvelles négociations avec l’opposition de droite. Mais les masses ne
font – à juste titre- pas confiance dans ces négociations et ont entamé
des mobilisations de masse et demandent des armes pour ce défendre
contre les attaques violentes des milices d’extrême droite.
L’oligarchie de la Bolivie et du Venezuela ne se réconciliera jamais
avec ces gouvernements de gauche. Elle ne se reposera pas avant
d’avoir renversé ces gouvernements.
Marcelo Estrada, membre
du MAS Bolivien pris ensuite la parole Il a expliqué que la droite
utilise ces négociations pour gagner du temps et pour regrouper ces
forces. L’opposition qui est ouvertement fasciste et raciste n’a pas
peur de provoquer des massacres comme celles des paysans du département
de Pando. Ensuite Marcelo a critiqué la justice bolivienne pour sa
volonté de libérer l’auteur intellectuel des massacres, le préfet de
Pando. Son discours fut interrompu –amicalement- par le slogan ‘El
pueblo armado, jamas sera aplastado’ (Le peuple armé ne sera jamais
écrasé). Pour conclure Marcelo a remercié tout le monde pour leur
solidarité et l’action très réussie.
Pour voire les photos de la manif: