Il est temps pour une action d’envergure afin d’augmenter les salaires. Les patrons et leurs économistes prétendent que la perte de pouvoir d’achat n’existe que dans notre tête. Certains nous traitent même d’hystériques. Notre portemonnaie par contre ne ment pas.

Notre portemonnaie par contre ne ment pas. La semaine de manifestations (du 9 au 12 juin) dans tout le pays est une occasion en or pour mobiliser les travailleurs dans les entreprises.  Les métallos flamands des sous-traitants de Ford avaient déjà donné le signal avec des grèves spontanées. D’autres entreprises et secteurs les ont rejoint. De cette façon les ouvriers ont gagner des augmentations. La preuve qu’il est possible de gagner quand on passe à l’action. Le grève très réussie des cheminots il y a quelques semaines demandait aussi une augmentation du pouvoir d’achat.  Beaucoup de familles n’arrivent pas à la fin du mois avec leurs salaires ou allocations. Cela ne peut plus durer ! De plus en plus de travailleurs tombent dans la pauvreté. Les bénéfices par contre des entreprises n’ont jamais été aussi grands. Elles nagent dans l’argent !

Que fait le gouvernement Leterme I entretemps? Il se dispute sur les questions communautaires. Rarement un gouvernement a été aussi indécis que celui-ci. Leterme I est totalement indifférent au sort des travailleurs et des pauvres.  Verhofstadt prétendait au début de l’année qu’il n’y avait plus d’argent pour soutenir le pouvoir d’achat.  Beaucoup d’argent a été jeté par la fenêtre en faisant des cadeaux aux patronat. Les ‘intérêts notionnels’ ont coûtés les caisses de l’état –donc notre argent – trois milliards d’euro. Grâce à ce  beau cadeau fiscal l’impôt des entreprises a baissé de 34 a 25 pourcent. Qui disait qu’il n’y avait pas d’argent ?

La meilleure défense contre les augmentations salariales est l’index. Il n’est pas question d’y toucher. Mais nous voulons un vrai index – pas l’index santé qui ne reprend pas les augmentations des produits pétroliers en Belgique et dans toute l’Europe. 

Mais nos salaires sont aussi trop bas. Une augmentation d’un euro par heure devrait faire partie de nos revendications.

La résistance des syndicats est très bienvenu. Mais il nous faut aussi un porte-voix politique. Nous voulons que le PS et le SP.a manifestent avec nous et soient présents aux piquets. Nous attendons des partis socialistes qu’ils n’entrent pas dans les querelles communautaires. Ces querelles sont un écran de fumée dressé pour mieux diviser les gens et appliquer un programme socio-économique de droite. Nous voulons aussi que le PS sorte de ce gouvernement et que le SP. a ne se laisse pas tenté d’y participer.

Des arrêts de travail dans les entreprises!

Afin de mettre plus de force derrière les manifestations des syndicats nous proposons aussi d’organiser des arrêts de travail. Après des assemblées du personnel on peut alors tous aller à la manifestation. Au plus de monde aux manifestations,  plus fort se fera entendre notre voix. Après les manifestions de rue nous voulons un véritable plan d’action des syndicats qui devrait culminer dans une journée de grève dans toutes les entreprises.

Qui s’enrichit de la flambée des prix des aliments.

Pas les paysans. Leur revenu en Belgique n’a pas augmenté en 2007. Aujourd’hui les éleveurs reçoivent moins d’argent pour leurs bétail alors que la viande chez le boucher n’est pas meilleure marché. Pour un steak un éleveur ne reçoit que 29 pourcent du prix. Pour un œuf seulement 32 pourcent et pour une pomme seulement 35 pourcent.. A l’échelle mondiale le revenu des petits paysans diminue. Un agriculteur au Kenya reçoit 14 cent pour chaque euro  vendu dans les supermarchés. Les ouvriers des plantations de bananes en Equateur ne perçoivent que 1,5 pourcent de leur production. Beaucoup d’argent reste collé aux doigts des intermédiaires. Les centrales d’achat, l’industrie de l’alimentation et surtout les distributeurs se font de fortunes aujourd’hui. Nous demandons en premier lieu que ces entreprises ouvrent leur comptabilité à l’inspections des syndicats et des organisations de consommateurs etc.

On se rendra vite compte comment ses superprofits sont réalisés. Ensuite nous voulons un contrôle effectif des prix par les syndicats. Pour finir nous sommes pour la nationalisation de toute l’industrie alimentaire et de distribution sons le contrôle démocratique du personnel, le gouvernement etc.  Un secteur tellement vital qui peut décider la vie et de la mort de millions de personnes dans le monde ne peut pas rester aux mains des intérêts privés.  Ce n’est pas ç cause d’une pénurie alimentaire dans le monde que les prix flambent. Il y a suffisamment à manger pour nourrir deux fois la population mondiale. C’est l’organisation de la production alimentaire – pour le profit et non pour l’intérêt général – qui est la cause de la crise actuelle. Notre réponse est une action internationale du mouvement ouvrier pour un socialisme mondial.

Pour la nationalisation du secteur de l’énergie

Le prix du gaz naturel et de l’électricité a augmenté en très peu de temps de 25 et 15 pourcent.
Cette année notre facteur d’énergie augmentera de 300 euro par famille. Entretemps Electrabel faisait un bénéfice de 2,3 milliards d’euro en 2006. Ce qui revient à 200 euro par famille. En 2007 et cette année les bénéfices seront encore plus plantureux. Il est seulement possible de libérer le secteur énergétique de l’emprise du profit en faisant d’Electrabel une entreprise publique. Alors une réduction de la facture énergétique et un prix maximum seront possible. La voie est alors ouverte à des grands investissement dans de l’énergie verte et durable.

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L’Unité Socialiste est un mouvement marxiste qui fait partie de la ‘Tendance Marxiste Internationale’ (www. Marxist.com). la recherche maximale de profit dans cette société capitaliste domine tout. Une économie démocratique et nationalisée, la base pour une vraie société socialiste, peut mettre fin à cette domination du profit. Si vous voulez aussi ces changements affiliez-vous à l’Unité Socialiste. Envoyer un mail a Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ou téléphoner à 0479/25.77.35

 

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