Les élections américaines ont été les plus polarisées de l’histoire récente. Bien que Joe Biden ne suscitait pas grand enthousiasme, ces élections ont connu un taux de participation record en plus de cent ans. C’est surtout la possibilité de se débarrasser de Trump (ou de le maintenir au pouvoir) qui a mobilisé les foules. Mais une fois de plus, la plupart des sondeurs – qui avaient prédit une large victoire de Joe Biden – se sont trompés.

Le meurtre par la police de George Floyd – un homme noir non armé, qui a été menotté par quatre policiers à Minneapolis avant d’être étouffé – a déclenché une vague de manifestations dans tout le pays, s’intensifiant de manière incontrôlée dans plusieurs villes.

« Le mouton passe toute sa vie à avoir peur du loup, mais qui l'égorge à la fin ? Le berger ! », proverbe marocain.

Bien après la Chine (décembre 2019) et dix jours après l’Italie, les autorités marocaines ont annoncé les premières infections au coronavirus (le 2 mars) et les ont évidemment attribuées à des « facteurs extérieurs » : un Marocain venu d'Italie, puis des touristes français.

Un parti n’est pas juste une forme organisationnelle, un nom, un étendard, un groupe d’individus ou un appareil. Pour un marxiste, un parti révolutionnaire représente d’abord un programme, des méthodes, des idées et des traditions.

 1. Toute la production non essentielle doit être arrêtée dans les zones affectées pour éviter la propagation de la maladie, et les travailleurs doivent recevoir une paie complète pendant toute la fermeture.

2. Partout, nous devons demander l’expropriation de toutes les institutions de santé privées. Toute l’industrie médicale et pharmaceutique doit être immédiatement nationalisée, sous contrôle ouvrier, pour venir immédiatement en aide à tous ceux qui en ont besoin.

3. Pour un refinancement massif du secteur de la santé.

4. Arrêtons le championnat du monde ‘trouvons un vaccin contre le coronavirus’ entre labos privés. Nationalisons tous les centres de recherche médicale. La recherche doit se faire de façon transparente et coordonnée à l’échelle mondiale pour trouver les moyens efficaces contre la coronavirus et d’autres maladies.

5. Des mesures de santé et de sécurité doivent être adoptées au travail pour tous ceux qui doivent continuer, les coûts étant portés par les entreprises. Si le patron déclare qu’il n’y a pas d’argent, il faut demander l’ouverture des livres de comptes. De telles étapes doivent être discutées et entreprises par les travailleurs eux-mêmes, sous la supervision des délégués syndicaux et des comités de travailleurs élus. S’il n’y a pas de syndicat, c’est l’occasion de commencer à organiser et à demander la reconnaissance d’une section.

6. Organisons des comités d’entraide et de solidarité dans les quartiers. Personne ne peut rester seul ou être abandonné.

7. Un contrôle strict des prix doit être imposé sur tous les biens de première nécessité. Il faut exproprier toutes les usines capables de produire du matériel d’hygiène et des équipements médicaux. Dans les quartiers des comités et les partis de gauche doivent assurer le contrôle des prix et empêcher le développement du marché noir.

8. Toutes les expulsions et saisies doivent être bloquées. Les maisons vides utilisées par les super riches pour spéculer doivent être placées sous contrôle public pour donner un logement aux sans-abris.

9. Les ressources nécessaires pour combattre la pandémie ne peuvent pas être trouvées en augmentant le déficit budgétaire ou la dette nationale, ce qui serait payé plus tard par les travailleurs, avec des politiques d’austérité. Il faut introduire immédiatement une taxe sur les grandes entreprises. Il faut également appeler à la nationalisation des banques pour rediriger les ressources selon les besoins, fournir des fonds aux ménages, aux petites entreprises, et aux secteurs affectés par les fermetures.

10. Les industries menacées de faillite doivent être nationalisées et mises sous le contrôle de la classe ouvrière, pour protéger les emplois et les travailleurs. Les richesses paralysées par les monopoles doivent être expropriées pour financer les mesures d’urgenc.

11. Le gouvernement d’union nationale est une tromperie. Nous n’avons pas les mêmes intérêts que les riches et leurs partis politiques. Tous ces partis qui soutiennent l’union nationale veulent faire payer le prix de cette crise par les travailleurs et les allocataires sociaux. Nous avons besoin d’un gouvernement de travailleurs, c'est-à-dire un gouvernement par, pour et des travailleurs et de leurs familles. Seuls les travailleurs peuvent sauver les travailleurs.

C’est seulement avec de telles mesures que la pandémie peut être terrassée et qu’on fera payer les riches pour les conséquences économiques. Le capitalisme est un système malade. Il ne peut pas être réformé. Ce n’est qu’un changement révolutionnaire et socialiste qui peut apporter des solutions.

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