Une Europe sociale, solidaire et pacifique est-elle possible au sein même de l'Union Européenne? Nous ne le croyons pas.

Schengen a transformé l’Europe en une forteresse contre les travailleurs étrangers. La directive Bolkestein encense l’économie de marché. Un nouveau militarisme déguisé en action humanitaire sert de politique extérieure. Bologne a réduit l’enseignement à l’état de marchandise. La constitution européenne est totalement de fabrication capitaliste. Toutes les politiques européennes malgré quelques fioritures sociales sont élaborées pour servir les intérêts des patrons et des banquiers. Il ne peut en être autrement avec cette EU qui est une institution capitaliste à part entière. A l’intérieur de cette camisole de force institutionnelle, réglementaire, économique et financière il n’y pas d’espace pour une politique sociale et solidaire.

Les ouvriers portuaires l’ont appris à leurs dépends. Ils ont été les premiers il y a deux ans a battre en brèche la libéralisation des ports européens. Tour cela grâce à des manifestations et de grèves massives des syndicats au-delà des frontières nationales. Un bel exemple de lutte syndicale au niveau européen.

Aujourd’hui, l’UE tente de revenir en arrière et imposer à nouveau la libéralisation des ports. Les dockers se rebiffent.

Schengen a transformé l’Europe en une forteresse contre les travailleurs étrangers. La directive Bolkestein encense l’économie de marché. Un nouveau militarisme déguisé en action humanitaire sert de politique extérieure. Bologne a réduit l’enseignement à l’état de marchandise. La constitution européenne est totalement de fabrication capitaliste. Toutes les politiques européennes malgré quelques fioritures sociales sont élaborées pour servir les intérêts des patrons et des banquiers. Il ne peut en être autrement avec cette EU qui est une institution capitaliste à part entière. A l’intérieur de cette camisole de force institutionnelle, réglementaire, économique et financière il n’y pas d’espace pour une politique sociale et solidaire.

Les ouvriers portuaires l’ont appris à leurs dépends. Ils ont été les premiers il y a deux ans a battre en brèche la libéralisation des ports européens. Tour cela grâce à des manifestations et de grèves massives des syndicats au-delà des frontières nationales. Un bel exemple de lutte syndicale au niveau européen.

Aujourd’hui, l’UE tente de revenir en arrière et imposer à nouveau la libéralisation des ports. Les dockers se rebiffent. Des nouveaux combats sont à venir.

Toutes les victoires, tout comme les réformes en faveur des travailleurs sont éphémères sous le capitalisme

Cela ne veut certainement pas dire qu’il ne faut pas se battre pour obtenir des améliorations au sein de cette UE capitaliste. Bien au contraire. Les syndicats européens nécessitent un programme autour de l’axe de la réduction du temps de travail vers 35/32 heures, lié à une augmentation des prestations sociales, la renationalisation des industries et services privatisés etc. Aussi longtemps que nos resterons dans ce système notre lutte ne pourra pas réussir.

Les dirigeants des partis socialistes, communistes et des syndicats européens font un véritable grand écart. D’un côté ils tentent de donner un caractère plus social à la politique européenne. De l’autre côté ils s’imaginent pouvoir réaliser cela dans le cadres des institutions et économies nationales et européennes. Ils n’y réussissent pas car cela est impossible. C’est pour cette raison que nous luttons pour une Europe socialiste où les intérêts de la grande majorité des gens prendra le dessus sur les profits des entreprises.

C’est la lutte dans laquelle les marxistes se sont engagés dans les syndicats et le mouvement socialiste et communiste partout en Europe ! Rejoignez-nous ou contactez-nous à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Des nouveaux combats sont à venir.

Toutes les victoires, tout comme les réformes en faveur des travailleurs sont éphémères sous le capitalisme

Cela ne veut certainement pas dire qu’il ne faut pas se battre pour obtenir des améliorations au sein de cette UE capitaliste. Bien au contraire. Les syndicats européens nécessitent un programme autour de l’axe de la réduction du temps de travail vers 35/32 heures, lié à une augmentation des prestations sociales, la renationalisation des industries et services privatisés etc. Aussi longtemps que nos resterons dans ce système notre lutte ne pourra pas réussir.

Les dirigeants des partis socialistes, communistes et des syndicats européens font un véritable grand écart. D’un côté ils tentent de donner un caractère plus social à la politique européenne. De l’autre côté ils s’imaginent pouvoir réaliser cela dans le cadres des institutions et économies nationales et européennes. Ils n’y réussissent pas car cela est impossible. C’est pour cette raison que nous luttons pour une Europe socialiste où les intérêts de la grande majorité des gens prendra le dessus sur les profits des entreprises.

C’est la lutte dans laquelle les marxistes se sont engagés dans les syndicats et le mouvement socialiste et communiste partout en Europe ! Rejoignez-nous ou contactez-nous à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

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