À Saint-Gilles, environ 150 élèves et membres du personnel de l’enseignement se sont rassemblés sur la place Morichar pour ensuite se rendre, en passant devant le siège du MR, au rassemblement de la CGSP-Enseignement devant le ministère.
L’appel venait du Collectif de la jeunesse indépendante et de École en lutte, deux initiatives militantes portées respectivement par des élèves bruxellois et par des travailleurs et travailleuses de l’enseignement. L’atmosphère était déterminée et combative. Les slogans établissaient clairement le lien avec la lutte contre le gouvernement Arizona et contre le génocide en cours.
Cette journée de grève montre la détermination à s’opposer à la politique gouvernementale. Mais le mouvement doit s’élargir. Les journées de grève des 25 et 26 novembre en offriront l’occasion, à condition qu’il y ait dans chaque école des assemblées générales des élèves et du personnel. En plus de cela, une assemblée générale à l’échelle de Bruxelles est nécessaire pour mieux coordonner et renforcer les actions au-delà de Saint-Gilles, à l’image des rassemblements de Commune Colère.
Ces assemblées permettront de rappeler les leçons de la vague de grèves des années 1990 et de décider collectivement des prochaines étapes. Ce sont les élèves et les travailleurs de l’enseignement qui doivent prendre le mouvement en main pour le rendre plus puissant.
Cela sera indispensable pour contrer les attaques profondes contre l’enseignement. Une :
- Réduction des moyens alloués à l’enseignement qualifiant.
- Attaques contre les statuts et les pensions.
- Deux heures de cours supplémentaires pour les enseignant(e)s du troisième degré (et les autres suivront…)
- Absence totale d’investissements dans les infrastructures.
- Mise en place d’un système scolaire encorre plus sélectif.