Révolution est la publication de la section belge de la Tendance Marxiste Internationale. Nous nous donnons comme objectif de renforcer les idées d'un véritable socialisme au sein du mouvement ouvrier et des jeunes.

Notre activité se développe tant sur le terrain des idées que sur celui des luttes menées par la jeunesse ou encore la politique suivie par les organisations du mouvement ouvrier. Pour conduire une transformation socialiste de la société, il d'importance vitale de construire un mouvement marxiste au sein de la classe ouvrière et de la jeunesse car aucune transformation ne saura être réalisée par en haut, au-dessus de la tête des premiers concernés, qui forment aujourd'hui une majorité sociale au sein de la population

Au sein de Révolution se retrouvent des jeunes et des travailleurs qui se sont donné l'objectif de lutter pour le socialisme en Belgique (en Flandre autour de Vonk) et dans le monde entier. Pour nous le capitalisme est synonyme de guerre, chômage, précarité, famine et oppression pour la grande majorité de la population de la planète. C'est le prix à payer pour qu'une infime minorité de gens, les capitalistes de tous poils, continue à s'enrichir grâce au fait qu'elle détient les moyens de production.

Paradoxalement, les avancées technologiques et productives réalisées sous le capitalisme, renferment un potentiel extraordinaire pour sortir le monde de l'ornière de la misère. Mais pour réaliser cette prospérité il faut que les moyens de production cessent d'être en possession d'une minorité qui ne s'en sert qu'au seul but de faire du profit. Pour que la richesse crée ne soit plus accaparée par cette minorité, il faudra qu'elle devienne aussi une propriété collective, sociale. L'Etat à Lui seul, même avec un gouvernement de gauche, ne saura pas dominer l'énorme pouvoir économique tant que celui-ci reste détenu par le capital. C'est pour cela que nous défendons la nationalisation des grandes entreprises, des monopoles et des banques sous le contrôle démocratique des travailleurs. Ce premier pas vers une planification rationnelle de l'économie qui remplacera le désordre de l'économie de marché avec son flot de crises, de chômage, de fermetures.

Changer la société, c'est bien beau mais comment ? Toute l'histoire du mouvement ouvrier est jalonnée par cette question. En nous appuyant d'une part sur les leçons, victoires ou défaites, réussites ou échecs et d'autre part sur le marxisme, nous y répondons de la façon suivante

1) rien ne se fera sans la mobilisation et la construction d'un rapport de force
2) tout changement doit aller à la racine du problème
3) il faut une force sociale, la classe ouvrière, pour bousculer l'ordre établi et faire advenir une autre société.

Mais alors, réforme ou révolution? Les deux ne sont pas contradictoires à condition de garder la perspective d'une rupture complète avec le système actuel. Cette rupture implique de nouvelles institutions (un autre état) et de nouveaux rapports sociaux de production. Toute réforme qui est imposé par la mobilisation pour améliorer les conditions de vie du monde du travail doit être défendue. Mais un moment donné, de telles réformes ne seront plus tolérées par la classe dominante et elle agira alors d'une manière telle qu'une confrontation générale ne doit plus être évitée. Un gouvernement de gauche issu des urnes ou de la mobilisation devra alors pousser plus loin et aller jusqu'à enlever à la classe dominante toutes les armes qu'elle saurait utiliser (coup d'état, fascisme). Cela n'est possible qu'en s'appuyant sur la mobilisation généralisée du monde du travail et ne saurait donc se limiter au cadre de la légalité d'un système capitaliste dont pensons que l'humanité doit se libérer.

En libérant ainsi les forces productives de l'étau que représente la recherche de profit pour la classe capitaliste, l'humanité sera en mesure de faire des grands pas en avant et la vaste crise écologique qui menace la terre pourra être jugulée.

Sous la domination du capitalisme, l'internationalisation de l'économie signifie pillage des ressources naturelles, plus de pauvreté, coups d'état et des guerres incessantes. Le socialisme démocratique à l'échelle mondiale fera par contre un usage rationnel des ressources donnant priorité à la satisfaction des besoins sociaux de la grande majorité. Guerre, famine et exploitation pourront ainsi être éliminés.